Le film algérien « Nya » triomphe au Festival international du film d’Imedghassen

La cinquième édition du Festival culturel international du film d’Imedghassen s’est clôturée mardi soir 16 septembre, dans une ambiance chargée d’émotion et de symboles, au pied du mausolée numide de Boumia (wilaya de Batna).
Sous les étoiles des Aurès, le cinéma algérien a brillé grâce au court-métrage « Nya » d’Imène Ayadi, sacré meilleur court-métrage de fiction.
Le film raconte l’histoire d’Anya, une fillette de sept ans plongée dans l’insouciance de l’enfance, impatiente de célébrer le Mawlid Ennabaoui. Derrière son innocence se dessine pourtant l’ombre de la décennie noire, période de bouleversements que son jeune regard ignore encore.
Son vœu le plus cher, est de voir son père journaliste revenir à temps pour partager la fête en famille. Une œuvre intimiste et sensible qui a également valu à l’actrice Meriem Medjkane le prix de la meilleure interprétation féminine.
Le palmarès de cette édition reflète la diversité et la vitalité du cinéma mondial. L’Iranien Alireza Sanifar a décroché le prix du meilleur acteur pour son rôle dans « Alone Together » d’Omid Mirzaei, qui s’est aussi distingué par le prix de la meilleure mise en scène.
De son côté, le réalisateur nippo-brésilien André Hayato Saito a été récompensé pour le scénario de « Amarela ».
Le jury a par ailleurs distingué « The Sun Sets on Beirut » de la Libanaise Daniela Stephan et « A Promise to the Sea » de l’Égyptienne Hend Sohail, en leur attribuant le prix du jury pour les courts-métrages.
Dans les autres catégories, le documentaire « Little Sahara », coproduction hispano-sahraouie réalisée par le Mexicain Emilio Marti Lopez, a été élu meilleur court-métrage documentaire.
Le prix du meilleur film d’animation est revenu à « The Pyramid » de l’Égyptien Mohamed Ghazala. Côté algérien, le thriller « Algiers, 196 mètres » de Chakib Taleb Bendiab a remporté la « Semaine des critiques », tandis que « L’Exécution » de Youcef Mahsas a décroché le prix du meilleur court-métrage révolutionnaire.
Le commissaire du festival, Issam Taâchit, n’a pas manqué de souligner que ce rendez-vous, désormais inscrit dans le paysage culturel algérien, est devenu « une vitrine des énergies créatives du 7ᵉ art et un tremplin pour la mise en valeur du patrimoine culturel et touristique national ».
Avec 53 films issus de 27 pays en compétition, la cérémonie de clôture a marqué les esprits par son cadre exceptionnel, une projection en plein air, au plus près du mausolée numide d’Imedghassen, qui a donné à l’événement une atmosphère unique.
Inaugurée le 10 septembre au théâtre régional de Batna, cette édition a offert au public bien plus que des projections. Débats, ateliers pour les jeunes passionnés de cinéma, tables rondes autour du thème « roman et cinéma », ainsi que des excursions à la découverte des Aurès ont enrichi le programme.
Le Vietnam, invité d’honneur, a apporté une dimension internationale supplémentaire, en partageant son expérience cinématographique et en ouvrant une fenêtre sur une autre culture du 7ᵉ art.
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