Le Fonds monétaire international (FMI) a octroyé mercredi à l’Egypte, un prêt supplémentaire de cinq milliards de dollars à des conditions draconiennes. Mais le pays, qui croule sous une énorme dette extérieure de près de 165 milliards de dollars, n’a, visiblement pas trop le choix que de solliciter un nouveau prêt u FMI.
Parmi les conditions posées par l’institution financière internationale pour l’octroi de ce prêt à l’Egypte, la dévaluation de la monnaie locale. Ainsi, prise à la gorge, l’Egypte a relevé son taux directeur à un record et fait perdre à sa monnaie un tiers de sa valeur face au dollar.
Pour tenter de juguler l’inflation qui a littéralement explosé, ce pays, dont la dette extérieure a triplé en une décennie, avait déjà procédé à une dévaluation de 50% ces derniers mois. Il s’agit donc là de la deuxième dévaluation en l’espace de moins d’un an.
A la fermeture des marchés mercredi, elle s’échangeait à près de 50 livres pour un dollar, soit le taux du marché noir, contre 31 livres le matin. La Banque centrale égyptienne assure, en outre, qu’elle a autorisé le taux de change à être déterminé « par les forces du marché », tel que réclamé par le FMI.
Alors que l’inflation s’élevait ces derniers mois jusqu’à près de 40%, le marché noir a atteint un record à 70 livres pour un dollar. Il est ensuite redescendu brusquement aux alentours du nouveau taux officiel avec l’injection fin février par les Emirats arabes unis de 35 milliards de dollars d’investissements et de dépôts dans l’économie égyptienne. A rappeler que le FMI avait accordé un prêt de trois milliards de dollars à l’Egypte fin 2022.
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