Sur invitation de son homologue français, le général d’armée Thierry Burkhard, le général d’armée S. Chengriha, chef d’état-major de l’ANP, entame une visite officielle en France, ce lundi 23 janvier 2023. Il a été reçu par le Président français E. Macro, auquel il a remis une lettre du Président A. Tebboune, ceci pour l’information officielle dans deux pays. L’évocation de la coopération militaires et les moyens de la consolider ont également été mis en avant, ainsi que l’examen des questions d’intérêts communs, dans la région et dans le monde.
Nul doute, que la situation en Afrique subsaharienne prendra sa part tant la politique africaine de la France est en train d’essuyer des revers et notamment la dernière demande des autorités maliennes en direction de la France de voir ses troupes quitter le pays, sous un mois. Dans ce dossier, notre pays a joué un rôle capital pour la réconciliation nationale des factions maliennes ( le Nord et le Sud) et la sortie de la crise par le dialogue et la concertation, en dehors de toutes interventions étrangères. Cette politique s’est soldée par la signature des accords d’Alger, qui auraient dû aboutir à un referendum et à un retour à un état dirigé par un personnel civil élu. Cet accord a été saboté et la France lui a préféré une intervention militaire directe qui a compliqué davantage la situation plutôt que de la solutionner. La France va-t-elle revoir sa position, sur ce dossier, sans perdre la face ? L’Algérie voudra-t-elle reprendre sa mission de médiation dans une conjoncture qui s’est encore plus dégradée ? Comment les deux pays vont-ils conjuguer leur action pour arriver à une paix durable dans la région en ébullition et où pullulent des forces étrangères aux desseins occultes ?
Le second point, qui devrait être abordé, est sans aucun doute la coopération militaire au sens large (formation, armement, renseignements, voies de passages…) où les deux pays ont des fenêtres de convergence et des intérêts communs à faire valoir. L’Algérie, par divers canaux, a affiché, à plusieurs reprises, sa volonté de diversifier ses sources d’armement et d’équipements, pour ne pas dépendre d’une seule. Dans le cadre d’un accord « gagnant-gagnant », les deux pays peuvent trouver des possibilités de coopération, qui pourront être mis à contribution, le cas échéant, pour consolidation de la paix et la sécurité dans la région. Enfin, le cas de la Libye sera certainement abordé, s’agissant d’un pays qui partage avec l’Algérie quelque 800 Km et qui touche directement la sécurité de nos frontières Est. Notre pays a développé des trésors de diplomatie pour créer les conditions optimales d’un referendum libre et inclusif, pour éviter la partition de la Libye et pour expulser toutes les forces étrangères, conformément aux résolutions onusiennes. Une visite donc lourde de sens et de bon sens, pour les deux pays, qui vient à point nommé.
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