La réunion du Haut Conseil de l’Énergie, sous la Présidence du chef de l’État, marque enfin le démarrage d’une politique à moyen et long terme, en matière énergétique. Appelé de nos vœux depuis plusieurs années, ce conseil doit élaborer les stratégies dans les dix prochaines années mais surtout permettre un débat responsable collégial. En effet, quelle que soit la qualité du ministre de l’énergie, celle du P-DG de la Sonatrach, il est impensable, que la stratégie du secteur de l’énergie, si vital pour notre pays, soit décidée par ces deux personnalités uniquement ! Car, dans ce domaine sensible, l’erreur est fatale et plus le débat est collégial et étendu, moins l’erreur ne peut se produire. En outre, les recettes d’exportations induites par les hydrocarbures, impactent tous les autres secteurs, ce qui nécessite une réflexion élargie sur la répartition de ces ressources, à l’ensemble des autres secteurs et non uniquement à celui de l’énergie.
Dès lors, le HCE devient le creuset obligatoire dans lequel les décisions stratégiques vont devoir être tranchée, après avoir été maturées par des études techniques de haut niveau, confiées à des bureaux d’études spécialisés nationaux, mixtes ou étrangers, de manière à asseoir les décisions prises sur des analyses de qualité pour minimiser les risques. Car une chose est certaine, dans ce genre d’exercice, c’est que les risques existent, ce qui est recherché, c’est leur minimisation maximale, suivie par des scénarios palliatifs qui les corrigent à moindre frais. Il est donc primordial que le Conseil instruise le ministère de l’énergie et la Sonatrach, de mener ces études et analyses prospectives, de manière à orienter sa prise de décision finale, ainsi que les politiques subséquentes déglobalisées, dans des plans à moyen terme, dans toutes ses filières (Amont, Aval, prospection, production, transport, raffinage, transformation, formation, commercialisation…).
Le Conseil doit également se pencher sur le partenariat et ses conséquences géopolitiques, dans un secteur très instable où les choix engagent le pays sur plusieurs années et où les convoitises sont très acerbes et notamment dans les organisations internationales (OPEP, OPEP+, CPEG, AIE…), afin de définir les alliances à conclure et les défis à relever. De même, ce Conseil doit hiérarchiser les priorités et définir les arbitrages entre la consommation nationale et les exportations, ainsi que le système des prix relatif sur le marché national et celui international. La réunion de ce Conseil est donc venue à point nommé, pour défricher les chemins à franchir et les décisions à prendre à court, moyen et long terme.
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