Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a intensifié ses appels à la mise en place d’un calendrier précis pour garantir le retrait complet des forces de l’entité sioniste du sud du Liban d’ici la fin du délai de 60 jours, comme stipulé dans l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis fin novembre 2024. Lors d’une rencontre à Beyrouth avec l’envoyé spécial américain Amos Hochstein, Mikati a insisté sur l’urgence de respecter cette échéance pour préserver la souveraineté du Liban et la stabilité dans la région, selon les informations rapportées par l’Agence nationale de l’Information (ANI).
Le cessez-le-feu, qui est entré en vigueur le 27 novembre 2024, a permis de mettre fin à l’agression lancée par les forces sionistes contre le Liban depuis le 8 octobre 2023. Toutefois, ce cessez-le-feu demeure fragile, et les autorités libanaises insistent sur l’importance de respecter les termes de l’accord pour éviter toute escalade. Parmi les dispositions majeures de cet accord, figurent le retrait progressif des troupes sionistes du sud de la ligne bleue, marquant la frontière entre le Liban et Israël, ainsi que le déploiement de l’armée libanaise et des forces de sécurité le long des frontières et des points de passage du sud du pays.
Mikati a souligné la nécessité d’un calendrier précis pour achever ce retrait dans les délais impartis, afin d’assurer la souveraineté du Liban et la sécurité des régions frontalières. Il a insisté sur l’urgence d’éviter toute prolongation de l’occupation israélienne.
Au-delà de ce retrait, le Premier ministre libanais a réitéré son exigence de mettre fin aux violations répétées du cessez-le-feu par les forces sionistes. Selon l’ANI, ces violations incluent des attaques continues sur les villes du sud du Liban, la destruction d’infrastructures et des incursions dans l’espace aérien libanais. Depuis l’instauration du cessez-le-feu, 398 violations ont été enregistrées, faisant 32 martyrs et 38 blessés parmi la population libanaise.
Le bilan des attaques menées par les forces sionistes depuis le début du conflit est lourd : plus de 4.000 martyrs et près de 17.000 blessés, dont de nombreux civils, en particulier des femmes et des enfants. Par ailleurs, près de 1,4 million de Libanais ont été contraints de fuir leurs foyers, la plupart des déplacés ayant été enregistrés après l’escalade des hostilités le 23 septembre 2024.
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