Dr Mourad GOUMIRI.
Il est assez amusant de lire un certain nombre de « prophéties » relatives aux prix du pétrole, puisque l’on passe allègrement de 140 US$ le baril à 300 ! Ce « poker menteur » où les délires des uns contredisent les vérités des autres, nous engage à déclarer solennellement, qu’aucune estimation sérieuse n’est crédible aujourd’hui, tant est difficile le pronostic. En effet, les deux grands indicateurs qui déterminent les cours de l’énergie, comme tout le monde le sait, sont les fondamentaux (offre, demande, stock, spéculation, exploration, investissement…) d’une part et la géopolitique (conflits, tensions, guerres, menaces…) d’autre part. Dès lors, l’exercice consiste à mettre en équation tous ces indicateurs et leur interaction pour tenter de calculer les cours à un moment donné, sans pouvoir affirmer que cette situation va perdurer ou revenir à un niveau d’équilibre acceptable pour toutes les parties. Il faut croire que nous subissons la situation plutôt que nous la maîtrisons. Les USA, en déclarant un embargo sur le pétrole russe dans son pays, jouent sur du velours, dans la mesure où, ils sont à la fois producteurs et exportateurs et qu’ils comptent être suivis par l’UE pour gagner des parts de marché, même à des prix plus élevés, dans cette partie du monde très dépendante de l’énergie russe (gaz et pétrole). L’UE, de son côté, n’est pas dupe de cette situation et compte bien défendre ses intérêts, compte tenu de sa dépendance drastique de cette énergie russe, que les autres pays exportateurs (Qatar, Algérie, Iran, Venezuela…) ne pourront combler, même à moyen terme. En attendant la réponse de l’UE, certainement examinée lors du sommet de Versailles, dans quelques jours, notre pays devrait profiter de cette conjoncture favorable, pour accélérer la réalisation du projet de gazoduc horizontal (Nigeria-Algérie) pour rentabiliser, à long terme, ses installations gazières, déjà existantes, en direction de l’Italie et de l’Espagne et en même temps, investir dans la production et l’exportation de GNL. Il s’agit de l’avenir de nos enfants qui se joue actuellement.
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