Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari a inauguré l’Ecole nationale supérieure des enseignants pour les sourds-muets.

L’école supérieure de formation des enseignants des sourds et muets a été inaugurée, ce dimanche 16 octobre, à Béni Messous (Alger), par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique Kamel Baddari.

La cérémonie inaugurale s’est déroulée en présence des ministres de l’éducation nationale, Abdelhakim Belabed, de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaoutar Krikou et du conseiller du président de la République chargé des affaires pédagogiques et de l’enseignement supérieur, Noureddine Ghouali. Dans son allocution, le ministre a relevé que l’ouverture de cette école de formation survient « en application des orientations du président de la République afin d’offrir des chances égales d’accès à l’éducation pour tous ».

La première promotion de futurs enseignants du secondaire pour sourds et muets est composée de 400 étudiants en troisième année de licence à l’ENS ayant réussi le concours d’accès sur les 1800 personnes ayant passé les épreuves. Ils seront formés durant deux années à compter de l’année universitaire 2022-2023 et enseigneront 15 spécialités différentes à l’instar des mathématiques, de l’anglais, de la philosophie ou encore des sciences. «Ce nombre est appelé à augmenter l’année prochaine avec l’approfondissement et le développement de l’enseignement à d’autres filières dont la filière musique », a déclaré Baddari à l’occasion d’un point presse en marge de l’ouverture officielle. Cette école a pour vocation, a poursuivi le ministre, « d’offrir aux élèves sourds-muets une formation qualitative, de les préparer à la rentrée à l’université et les aider dans leur insertion sociale et professionnelle ».

« D’autres enseignants pour le primaire, les cours moyen et secondaire pour les personnes aux besoins spécifiques seront formés l’année prochaine», a assuré le ministre tout en prenant pour exemple les personnes atteintes d’autisme ou de trisomie 21. Ceci dans le but, a-t-il conclu « que l’Algérie soit pionnière dans ce domaine en Afrique et dans le monde arabe ».

Source: Horizons.