Le ministre français des affaires étrangèresDrian Jean Yved en visite i à Alger
La situation du Mali et de la Libye au cours de la discussion
Le ministre français des Affaires étrangères est attendu aujourd’hui à Alger pour une visite de travail, rapporte l’AFP, précisant que c’est la troisième visite en Algérie qu’effectue Jean-Yves Le Drian, depuis le début de l’année, après celles effectuées en janvier et en mars. Rien n’a encore filtré du programme de cette visite, mais tout indique que la situation au Mali et en Libye, deux pays en proie à une instabilité préoccupante où la France a de gros intérêts, seront au menu des discussions qu’aura le chef de la diplomatie française avec les responsables algériens. La France, dont la responsabilité dans la chute du régime de Kadhafi et le chaos que vit la Libye depuis 2011, est engagée, ne partage pas les mêmes points de vue de l’Algérie concernant une solution politique et interne, à même de permettre à ce pays d’éviter l’éclatement et la partition. Même si sur le plan diplomatique, elle tient un discours mesuré, la France continue sur le terrain de jouer un rôle actif dans le prolongement de ce qu’a déjà accompli Bernard-Henri Levy. Ses agents opérationnels se trouvent toujours en terre libyenne. Ce qui n’est pas du goût de l’Algérie, favorable à une solution libyenne-libyenne. Samedi dernier au siège du MDN, Abdelmadjid Tebboune avait affirmé qu’« il n’y a qu’une seule solution en Libye ». Il a jugé « urgent d’éteindre le feu en Libye, en organisant des élections législatives, avec la participation de tout le peuple libyen, pour élire une direction libyenne. Sinon, il n’y a aucune solution, sauf pour perdre du temps et aggraver la crise ». La scène libyenne est aujourd’hui exposée à toutes les interventions étrangères. Turcs, Russes, Egyptiens, Emiratis, Américains et Français se livrent à une véritable « guerre » par Libyens interposés pour marquer leurs positions, en tant que maitres du « jeu » ou en tant que sous-traitants. A vrai dire, le sort du peuple libyen n’intéresse personne. Dans ce contexte, il ne reste que l’Algérie pour se tenir aux côtés d’un peuple lâché par la communauté internationale. La Libye avec qui l’Algérie partage près de 1 000 kilomètres et des liens historiques, identitaires et culturels est plus que jamais convoitée pour ses ressources par les puissances, et cette situation incommode l’Algérie au plus haut point. Les Français le savent mieux que quiconque. Alors vont-ils envisager des tractations avec les Algériens ? Que va proposer Jean-Yves Le Drian dans ce contexte ? Encore faudrait-il qu’Alger lui prête une oreille attentive. Même topo au Mali, au sujet duquel l’Algérie maintient toujours ses positions de principe. « L’Algérie suit de près les développements de la situation sécuritaire et politique au Mali frère, un pays dont nous considérons la stabilité un appui à notre sécurité stratégique et nationale », avait affirmé Abdelmadjid Tebboune, soulignant que l’accord de paix d’Alger est « la solution idoine et durable à même de mettre fin au conflit opposant les antagonistes maliens ». « Nous prônons l’union nationale au Mali et n’accepterons pas de scission du pays ni de division du peuple malien », avait déclaré le chef de l’Etat, soutenant que « la solution au Mali passe par la légitimité populaire ».
Rafik
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