« Le musée constitue un espace dédié à la mémoire nationale avec pour mission de transmettre aux jeunes générations les étapes glorieuses de notre histoire et de mettre en évidence les crimes barbares et les pratiques inhumaines du colonialisme français perpétrés contre le peuple algérien », a souligné Bessadat Siham, attachée de conservation et guide au sein de cet établissement.Le musée du moudjahid, situé à Haï Djamel-Eddine, est entré en service en 1998, comprenant notamment une salle d’exposition de photos de moudjahidine et de martyrs de la région ainsi que des documents historiques liés à la wilaya V historique.Le musée a bénéficié d’une opération d’aménagement achevée en 2016, ou une autre salle d’exposition plus spacieuse renfermant 28 ailes retraçant par ordre chronologique toutes les périodes de l’histoire contemporaine du pays, partant du début de la colonisation jusqu’à l’indépendance nationale tout en donnant une bonne place au mouvement national et la glorieuse guerre de libération, a expliqué la même source.Cette salle comprend aussi d’autres collections telles que des documents historiques remontant à la guerre de libération nationales, des armes utilisées, des tenues de combat et autres équipements utilisés par les moudjahidine.Cette infrastructure dédiée à la mémoire a été renforcée par un pavillon destiné à l’organisation de diverses manifestations liées au Centre national d’études et de recherches sur le mouvement national et la guerre du 1er novembre 1954, une bibliothèque spécialisée contenant plus de 5.000 ouvrages d’histoire.La même responsable a relevé que la bibliothèque a connu une régression du nombre de visiteurs, ces deux dernières années, en raison de la pandémie du coronavirus. Elle était fréquentée surtout par des lycéens, des étudiants et des enseignants qui trouvaient dans ce fond livresque toutes les informations dont ils avaient besoin pour leurs recherches.
Une Exposition de la mémoire
Par ailleurs, les infrastructures du musée ont été renforcées par un espace de plus de 3.000 m2 dédié à une exposition permanente de la mémoire qui retracera l’histoire du pays de 1830 à 1962. Cet espace devra abriter des stands mettant en exergue les résistances populaires, le mouvement national, la période de la guerre de libération nationale et les réalisations post-indépendance.
L’exposition de la mémoire sera le deuxième site du genre, après celui d’Alger, érigé au sein du musée du moudjahid, près du Maqqam Chahid. Il utilisera des techniques modernes dont des écrans 3D, des enregistrements visuels et vocaux et des méthodes adaptées aux expositions virtuelles. « Il sera un véritable pôle de la mémoire », a précisé Bessadat Siham, ajoutant qu’il ne reste que quelques travaux ayant trait à l’éclairage interne, avant l’ouverture de l’espace.
Cette exposition sera une sorte de parcours pédagogique qui traitera de la lutte du peuple algérien à travers différentes étapes d’une façon ludique, moderne et artistique en s’appuyant sur des textes, des documents, des maquettes et autres documents iconographiques et audiovisuels.
Le visiteur pourra découvrir les étapes de la colonisation, les résistances populaires contre l’ordre colonial des Cheikh El Haddad, El Mokrani, de la région des Zâatcha. Un pavillon spécial sera consacré au fondateur de l’Etat algérien moderne, l’Emir Abdelkader, mettant en exergue ses dimensions d’homme militaire, de stratège, de diplomate, de soufi et d’homme de lettres. Le mouvement national et l’apport de l’imam Abdelhamid Benbadis figureront en place dans cet espace.La même responsable a indiqué que la glorieuse révolution du 1er novembre 1954 sera au centre de cette exposition de la mémoire. Le visiteur sera convié à un véritable voyage dans le temps où il découvrira les phases charnières de la lutte armée de la rédaction de l’appel du 1er novembre 1954 jusqu’à la proclamation de l’indépendance avec des haltes sur l’offensive du 20 août 1955, la tenue du Congrès de la Soumam, les manifestations du 11 décembre 1960, les massacres du 17 octobre 1961, les négociations de paix et les accords d’Evian.Ce voyage dans le temps s’intéressera également à la contribution de la femme algérienne et de l’enfant dans le combat libérateur. Un stand sera réservé aux différentes formes de torture subies par le peuple algérien avec des reconstitutions des méthodes barbares et inhumaines utilisées par les tortionnaires.
Les jeunes visiteurs et les enfants seront enfin conviés à participer à un test électronique pour jauger leurs connaissances de l’histoire contemporaine du pays. « Le but de ce test est de susciter la curiosité des jeunes visiteurs, de développer leurs connaissances et de les intéresser à l’histoire de leur pays d’une façon ludique et moderne », a fait savoir Bensadat Sihem.
MH
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