Enfin, le président de la République vient de briser un tabou, lors de l’inauguration de la foire de la production nationale. En effet, il a déclaré que la priorité est la satisfaction de la demande nationale avant celle des exportations !
C’est donc bien une politique de substitution des importations, par la production nationale, qui est la priorité des priorités. Le tabou, voire le mythe, des exportations est tombé au profit exclusif de la satisfaction de la production nationale dans un pays où la demande en biens et services est énorme et solvable, dans tous les secteurs.
Une analyse fine de la structure des importations démontre la très grande vulnérabilité de la production nationale à l’importation de biens et services de base, de pièces détachées, et de demi-produits nécessaires à la réalisation de produits essentiels pour les ménages et les entreprises.
Cette tendance lourde doit être le levier fondamental pour les différentes aides aux entreprises (subventions, abattement fiscal et douanier, promotions, crédits…), entrant dans ce créneau. En plus de la création d’emplois réels sur le territoire national, cette politique de substitution aux importations doit permettre de diminuer la dépense en devises fortes, consacrée à l’importation.
En même temps, la politique de l’expansion de la production nationale par des produits de haute valeur ajoutée, il est envisageable de consacrer l’excédent de production nationale à l’exportation si le bilan devises est positif.
Mais la priorité reste celle de la production nationale et la satisfaction de la demande nationale solvable en produits de qualité et dans un rapport qualité prix concurrentiel. Ceci d’autant que les produits exportables (acier, ciment, engrais…) sont à très forte teneur énergétique (gaz notamment) qui est diminuée des capacités d’exportations à l’état brut, ce qui prive notre pays de ressources financières additionnelles. Il faut donc revenir au calcul économique pour évaluer le bilan exportation en devises et son impact sur les autres secteurs.
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