Le nouveau rapport du CNESE continue à jouer le rôle d’un bureau d’études pour l’action gouvernementale comme je l’avais affirmé, dans plusieurs contributions alors qu’il doit s’ériger en contre pouvoir, au sens noble du terme, comme a tenté de le placer feu le Président M.S. Mentouri, ce qui lui valut son départ précipité, dans des conditions pour le moins inélégantes. Depuis sa désignation la nouvelle Présidente du CNESE. Faute d’avoir une vision claire de ses attributions, la Présidente se contente de produire soit des études de qualité douteuse soit des interventions médiatiques hors de ses compétences. Mais le pire est atteint lorsqu’il s’est transformé en zélateur patenté des actions du gouvernement, alors qu’il a pour prérogatives d’évaluer les politiques publiques, le plus objectivement possible, dans l’objectif de contribuer à améliorer et surtout éclairer le Président de la république, sur les carences et autres turpitudes de l’action gouvernementale.
Le CNESE bureau d’études résolument ?
Ce « péché originel » rend aujourd’hui le CNESE dans l’impossibilité de produire des rapports de qualité sur l’état économique et social du pays, sur la pertinence des politiques publiques globales et sectorielles et leur efficience, sur l’état des débats nécessaires, au sein de la société et sur les courants qui la traversent, sur les défis nombreux et variés que notre pays doit relever… Bref, mettre en œuvre les statuts originels du CNESE ! Cela ne signifie pas que le CNESE ne doit pas produire de statistiques ou d’analyses et autres études en propre ou par commande mais ce travail doit lui servir à argumenter objectivement ses propositions après les avoir faites adoptées par un vote démocratique par l’ensemble des conseillers, c’est là toute la différence ! En attendant des jours meilleurs, le CNESE a publié son rapport annuel qui ressemble plus à un inventaire des actions gouvernementales sans aucune analyse critique ni autres propositions.
Les capacités d’anticipation et les propositions.
Cette absence d’analyse critique masque mal une incapacité d’anticipation mais surtout de proposition correctrice de son activité et la longue léthargie dans laquelle il s’est plongé, avec notamment la non publication des rapports sur l’évaluation des politiques publiques et l’état d’avancement de la mise en œuvre des réformes structurelles, les propositions et autres conseils à mettre en œuvre pour endiguer la détérioration du pouvoir d’achat des ménages et la protection de la classe moyenne, pour consolider la stabilité économique et sociale de notre pays.Bref, autant de dossiers qui font partie de ses prérogatives et qui font cruellement défaut pour éclairer le Président de la république, dans sa volonté de construire « l’Algérie nouvelle », qui n’a pas besoin de laudateurs mais de critiques constructives, qu’il appelle lui-même de ses vœux.
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
La 20e édition du Salon International des Travaux Publics (SITP) se déroulera du 24 au 27 novembre 2024 au Palais des expositions d’Alger, ont annoncé ...
La ville de Constantine, se prépare à accueillir la cinquième édition des « Journées Nationales du Court-Métrage » du 11 au 13 décembre 2024, sous le thème ...