Le « oui mais… » de Vladimir Poutine au cessez-le-feu dans le conflit ukrainien

Il fallait s’y attendre, le président russe n’a pas complètement fermé la porte au cessez-le-feu de trente jours, pour ne pas irriter le président américain, mais il émet des réserves, voire des conditions restrictives qui risquent de bloquer le processus.
En effet, une trêve de trente jours serait bénéfique à l’armée ukrainienne qui peine à se maintenir à Koursk où l’armée russe a quasi réussi à reprendre les territoires conquis, voire à encercler l’armée ukrainienne après la prise de la ville de Souja.
Cette trêve pourrait permettre à l’armée ukrainienne d’opérer une retraite en ordre et de retrouver sa vigueur combattante, dès que les UE la réapprovisionnent en armements et en munitions.
Dès lors, tout le monde attend, avec impatience, la conversation téléphonique entre les deux présidents qui doit avoir lieu cette semaine, après que des émissaires américains se sont rendus à Moscou pour rencontrer leurs homologues russes, de manière à « arrondir les angles ».
L’enjeu de ces discussions tourne autour de la manière de faire respecter le cessez-le-feu sur un front de quelque 2.000 Km de long. En outre, l’échange de prisonniers et celui du statu quo de la situation des gains militaires territoriaux, restent encore indéfinis, comme d’ailleurs celui des forces étrangères chargées de servir de forces d’interposition.
Aucun des deux belligérants ne doit perdre la face ni se retrouver dans une situation de défaite, ce qui nécessite une diplomatie active pour trouver les compromis libérateurs qui mettront un terme à ce conflit sanglant et destructeur.
Une solution à la coréenne est évoquée par divers spécialistes sans que cette dernière fasse l’unanimité, dans la mesure où une autre guerre pourrait revenir après quelques années. C’est justement ce que redoute la Russie qui exige des garanties solides pour, à la fois, neutraliser l’Ukraine (dénazification) et surtout lui interdire de rejoindre l’OTAN (finlandisation).
Une sortie par le haut de ce conflit permettra aux deux belligérants de justifier ces trois années de guerres et un bilan catastrophiques entre morts, blessés et destructions massives.
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