Dans un communiqué publié à l’issue des travaux de la troisième session plénière de la législature du Parlement arabe, présidée par son président Adel Al-Assoumi au Caire, l’institution a « affirmé son soutien à la démarche juridique et diplomatique palestinienne visant à devenir membre à part entière de l’ONU et à obtenir la reconnaissance de l’Etat de Palestine ».
Dans le même contexte, le Parlement arabe a appelé « les pays qui n’ont pas encore reconnu l’Etat de Palestine à le faire, en tant qu’incarnation de la volonté internationale pour le droit du peuple palestinien à l’autodétermination, conformément aux nombreuses résolutions adoptées par l’Assemblée générale de l’ONU et le Conseil de sécurité à cet égard, et développer les capacités nécessaires pour aider la Palestine à adhérer aux traités, pactes et protocoles internationaux ».
A la même occasion, le Parlement arabe s’est également félicité de la décision prise par le Brésil de mettre fin aux fonctions de son ambassadeur auprès de l’entité sioniste et de le nommer ailleurs, réitérant de ce fait son engagement de principe à soutenir la cause palestinienne et les efforts de l’Etat de la Palestine dans les fora internationaux, « ce qui reflète un changement dans la politique de Brasilia vis-à-vis de la puissance occupante ».
Le Parlement arabe a, dans le même sillage, condamné le « piratage » systématique de l’argent du peuple palestinien par l’autorité d’occupation sioniste, ce qui constitue « une violation des accords signés entre les deux parties et une violation du droit international ».
A cet égard, il a appelé « à renforcer le statut et le rôle du gouvernement de l’Etat de Palestine, à permettre de construire des institutions et de travailler par tous les moyens pour les soutenir aux niveaux arabe, régional et international ».
APS.