« Nous menons des négociations avec quelques partenaires et nous en sommes à un stade très avancé. Nous ne pouvons pas encore avancer de date précise pour la conclusion de l’accord. Nos équipes négocient avec 11 clients et sont parvenues à un accord avec six d’entre eux », a déclaré M. Hakkar lors d’une conférence de presse au terme de la cérémonie de signature avec le groupe énergétique espagnol Naturgy d’un accord relatif aux contrats de vente et d’achat de gaz naturel liant les deux sociétés à travers le gazoduc Medgaz.
« Notre objectif est de parvenir à une révision des prix et leur adaptation aux prix réels en cours sur le marché gazier avec tous les clients de Sonatrach », a-t-il dit, faisant savoir que le groupe a informé, l’an dernier, tous ses clients de sa demande de révision des prix du gaz exporté.
« Notre demande est claire. Il s’agit de revoir et d’adapter les prix contractuels aux prix réels en cours sur le marché gazier, pour préserver nos intérêts sur ce marché. Nous n’avons pas demandé de prix libres », a-t-il fait savoir.
A une question sur la demande sur le gaz naturel, M. Hekkar a répondu qu' »une forte demande est enregistrée et nous procéderons au cas par cas, en faisant primer les intérêts de l’Algérie « .
Revenant au contrat signé aujourd’hui avec Naturgy, il a affirmé que le groupe espagnol était « un partenaire historique avec lequel Sonatrach est liée par une relation privilégiée qui ne date pas d’hier, sachant que Sonatrach est actionnaire dans cette compagnie qui est un partenaire dans les gazoducs reliant l’Algérie à l’Espagne « Medgaz » (51% Sonatrach et 49% Naturgy), sans oublier qu’elle commercialise le gaz algérien sur le marché espagnol depuis plus de 30 ans.
S’agissant de ce contrat, il est « relatif à la révision des prix, conformément aux prix réels sur le marché international », a-t-il dit ajoutant que les négociations entre les deux parties ont duré 10 mois, les qualifiant de « laborieuses et ardues pour plusieurs raisons dont le manque de visibilité en termes d’offre et de prix ».
Ces discussions ont abouti à la signature de l’accord d’aujourd’hui pour « la révision des contrats pour une durée de (03) trois ans, comme stipulé dans le contrat original de vente et d’achat de gaz naturel ».
Quant au plafonnement des prix du gaz, le PDG a souligné que « les Etats européens sont ceux qui adoptent le plus les mécanismes de libre-échange, et le plafonnement des prix ne relèvent pas de ces mécanismes », estimant que « ce le plafonnement n’est pas dans l’intérêt du marché pour les consommateurs, ni pour les producteurs, à moyen et à long terme notamment avec l’absence de mécanismes clairs pour le marché ».
APS.