La moyenne mensuelle des prix du brut algérien est passée de 65,76 dollars/baril en mars dernier à 64,01 dollars en avril, soit une baisse de -2,7 %, selon la même source. Le Sahara Blend a été le quatrième brut le plus cher en avril parmi les bruts du panier de l’Opep, après le Guinéen équatorial Zafiro (64,75 dollars/baril), le Nigérian Bonny Light (64,17 dollars/baril) et le Saoudien Arab Light (64,09 dollars/baril).
Le prix du brut algérien est établi en fonction des cours du Brent, brut de référence de la mer du Nord, côté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffineurs.
La baisse du Sahara Blend intervient dans un contexte d’évolution négative générale, une première depuis six mois, des prix du marché pétrolier mondial en avril, en raison de la résurgence des cas de Covid-19, ce qui a suscité des inquiétudes quant au ralentissement de la demande de brut à court terme. Ainsi, le prix moyen du panier de l’Opep a baissé de 1,32 dollars (-2 %) par rapport au mois de mars, pour s’établir à 63,24 dollars/baril.
Le rapport de l’Opep indique, par ailleurs, que la production de l’Algérie en avril a atteint 867.000 barils par jour (Mbj), soit une baisse de 3.000 barils par rapport la production moyenne de mars (870.000 Mbj). Pour leur part, les pays de l’Opep ont produit 25,083 Mbj en avril, contre 25,057 Mbj en mars, selon des sources secondaires.