Sorti à l’occasion du 25e Salon international du livre d’Alger (Sila) aux éditions « Colorset », ce livre de poche propose autant de photographies de monuments, mosquées et palais de la cité que de portraits des femmes et des hommes, artisans, guides touristiques, habitants et passionnés, qui préservent la vie culturelle et la dynamique de ce haut lieu de mémoire.
Entamant sa visite guidée par la haute Casbah, l’auteur revient, en photo, sur la citadelle d’Alger et les principaux sites qu’elle renferme derrière sa muraille, mosquée et palais du Dey, hammam, ou encore la poudrière, et sur les principales étapes de restauration de cette dernière qui ont conduit à une ouverture partielle aux visiteurs récemment.
Le photographe immortalise également les quelques fontaines survivantes de la Casbah, Ain Bir Djebah, Ain Sidi Abdellah, Ain Sidi Ramdane, Ain Sidi M’hammed Cherif, ou encore Ain M’zaouqa en plus de mosquées comme Ketchaoua, Ibn Fares, Sidi Ramdane, ou encore Djamaâ El Berrani.
Samir Djama rend hommage au travail accompli par l’artisan en ébénisterie traditionnelle Khaled Mahiout qui perpétue un savoir-faire local et ouvre, depuis des années, son atelier, sa maison et sa terrasse aux visiteurs, en plus de mettre en avant des artisans et artistes comme la céramiste Bahia Rouibi, le plasticien « Mus », Tarek Triki, ou encore Mostapha Boulacheb dans le travail du cuir.
Par la photo, Samir Djama fait ressortir le travail des guides de la Casbah et celui de quelques habitants qui ont investi dans la restauration typique sur les hauteurs de la cité.
Un hommage particulier est rendu à El Hachemi Benmira, doyen des dinandiers de la Casbah, disparu le 23 avril 2021, en plus d’un clin d’oeil au poète de la cité, Momo, Himoud Brahimi (1918-1997), écrivain, comédien poète et champion de plongée en apnée.
En tant qu’éditeur, Samir Djama a publié de nombreux ouvrages en lien avec le patrimoine culturel dont « Béjaia, terre de lumières » de Rachik Bouanani, « Les fabuleux contes et légendes d’Alger », de Mohamed Benmeddour ou encore « Cheval et fantasia d’Algérie » de Nadjib Rahmani.
APS.