Le Premier ministre a expliqué que « cette activité constituait souvent une couverture pour des transferts illégaux de devises ou pour l’importation de marchandises non conformes ». Le trésor public a subi d’énormes pertes en raison de cette activité, dont on aurait pu s’en passer, a-t-il ajouté.
Ces déclarations de M. Ben Abderrhmane sont intervenues dans le rapport préliminaire de la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la Nation sur le texte de loi de Finances pour l’exercice 2022, présenté lundi en séance plénière consacrée au débat du texte de loi.
Le rapport préliminaire comprend les réponses de M. Ben Abderrahmane aux préoccupations des membres de cette commission soulevées lors de la réunion tenue jeudi dernier, selon l’agence APS.
Jeudi dernier, la Commission des affaires économiques, du développement, de l’industrie, du commerce et de la planification à l’Assemblée populaire nationale (APN) a tenu une réunion consacrée à l’écoute des préoccupations de nombre de gestionnaires de ports secs en Algérie, a indiqué la Chambre basse du Parlement dans un communiqué, repris par l’APS.
Selon la même source, la réunion, présidée par M. Ismail Kouadria, président de la Commission, s’inscrit dans le cadre de « l’examen des conditions de travail des utilisateurs des bases logistiques et des entraves que rencontrent les opérateurs économiques dans le mouvement marchand et le dispatching de l’activité nationale ».
A l’entame de la réunion, M. Kouadria a réaffirmé « la nécessité pour les opérateurs économiques de coopérer pour dynamiser l’économie nationale, et contribuer, chacun de son côté, à la mise en œuvre du programme du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, portant édification de l’Algérie nouvelle ».
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