Le président Tebboune a présidé ce samedi au palais des nations l’ouverture des travaux de la conférence nationale sur la relance industrielle sous le thème « Ensemble pour relever le défi ».
Cette conférence s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la république et du plan d’action du gouvernement visant à établir une vision stratégique pour relancer l’économie et mobiliser tous les acteurs du secteur vers cet objectif, notamment pour substituer progressivement les importations par des produits locaux et le développement chez les filières industrielles de la logique.
La conférence abordera également les mécanismes de relance économique avec tous les acteurs du secteur (entreprises industrielles, entrepreneurs y compris les start-ups, acteurs du marché des produits industriels, institutions de soutien et d’encadrement de l’industrie, les centres d’études ou de recherche orientées, ainsi que des experts) et exhorte les entreprises industrielles à engager un dialogue entre elles et avec leurs partenaires d’autres secteurs afin de bénéficier de toutes les collaborations possibles.
À ce titre, il convient de rappeler que la dernière entrevue entre le Président et les chefs d’entreprises et leurs représentants remonte au début d’année courante au palais d’El Mouradia, où le chef de l’État a instruit sur «la nécessité de continuer le travail afin d’augmenter la production nationale dans les secteurs publics et privés, la préservation des emplois dans les différents domaines économiques et industriels, particulièrement, après l’amélioration de la situation sanitaire, ce qui aide à relancer la dynamique économique, notamment, les activités en lien avec la vie quotidienne des citoyens». Comme le Président a aussi souligné «l’importance de continuer à améliorer et développer la production agricole et sa diversification, afin qu’elle couvre les produits importés actuellement, tels que la poudre de lait, la viande, le sucre, l’huile et les aliments (pour bétail, ndlr)». Il a également instruit de « lancer l’exportation de produits fabriqués localement pour atteindre l’objectif tracé pour l’année 2021, afin de réaliser une hausse comprise entre 2 et 3 et atteindre les 4 milliards de dollars d’exportations hors-hydrocarbures, et donner une importance particulière à l’exportation aux pays africains et la création de représentations des banques algériennes (à l’étranger, ndlr)».
MH
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