Trois visites cruciales attendent le Président de la République cette année, la Russie, la France et la Chine (non fixées) pour l’instant. La visite en Russie, plusieurs fois annoncée, a été fixée, après que plusieurs visites de délégations russes, civiles et militaires, en Algérie, ont été effectuées pour la préparation des dossiers et la maturation des projets qui seront signés, lors de cette rencontre. Cette visite intervient dans un contexte géopolitique très tendu, avec le conflit ukrainien qui perdure et tous les observateurs étrangers vont la scruter avec beaucoup d’attention car c’est la seule visite, dans la capitale russe, d’un chef d’état « non-aligné », depuis le début des hostilités. A cet endroit, il ne faut pas oublier le message en clair, laissé par le secrétaire d’état A. Blinker, lors de son passage à Alger, durant lequel, il avait averti notre pays, en disant « Que dans cette affaire, il y a un agresseur et un agressé, un chacun doit choisir son camp » ! En d’autres termes, il n’y a pas de place à la neutralité.
Auréolée par son élection, à une écrasante majorité (184 membres sur 192) comme membre non permanent au Conseil de sécurité, pour une durée de deux années (2024-2025), l’Algérie va devoir honorer ses engagements, durant ce mandat et œuvrer à propager la paix, la sécurité et la prospérité, dans le monde et proposer des solutions équilibrées dans tous les conflits et notamment en Afrique, au Moyen-Orient, où elle est attendue particulièrement. En outre, elle devra développer l’argumentaire du multilatéralisme dans la gestion des relations internationales, avec d’autres pays membres du groupe du BRICS, ce qui n’est pas une simple affaire compte tenu, qu’il remet en cause l’hégémonisme unilatéral américain, qui va certainement déployer tous ses moyens pour maintenir le statu quo au minimum.
C’est donc des trésors de diplomatie que notre pays doit développer pour trouver les équilibres instables, qui parviennent à un consensus sans trahir ses principes et ses valeurs durables et immuables. Des alliances renouvelées et des tractations en marge, seront à mettre en place pour assurer les cohérences et construire un narratif qui prône la concertation à la place de la confrontation. En somme, tout un programme sur deux ans.
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