Dans son allocution le Président Tebboune a affirmé que «l’Etat qui veut s’ériger en puissance économique, voire agricole, doit disposer de chiffres précis». Insistant sur l’importance de disposer de «statistiques précises» loin des «données approximatives», le Président Tebboune a fait observer que «l’investissement et l’importation sont orientés par les statistiques pour peu qu’elles soient précises». Il a évoqué, dans ce cadre, «les disparités et l’incohérence» des chiffres publiés ces dernières années concernant les ressources agricoles nationales, notamment pour ce qui est du cheptel et des surfaces cultivées chaque saison.
«Les chiffres avancés concernant la production agricole étaient les mêmes pendant des dizaines d’années, des chiffres qui ne reflétaient point la réalité», a-t-il déploré, citant pour exemple «la superficie des terres cultivées à travers le pays évaluée, alors, à 3 millions d’hectares, mais les enquêtes menées dans le cadre de la numérisation ont démontré que ce chiffre ne dépassait pas 1,8 million d’hectares, ce qui signifie qu’il y a encore des terres arables non exploitées».
Le Président Tebboune a indiqué, dans le même sillage, que le recensement du cheptel a fait ressortir que l’Algérie disposait de 19 millions de têtes ovines «et non pas de 23 millions, encore moins de 29 millions d’après les anciennes statistiques», rappelant que les statistiques précises facilitaient la planification, l’investissement, la production et une bonne régulation de l’importation.
Soulignant l’impératif d’accélérer le processus de modernisation du secteur agricole, Tebboune a indiqué que l’Algérie «est engagée dans une véritable course contre la montre pour restructurer et moderniser l’activité agricole».
«L’Algérie a certes besoin de véhicules touristiques, mais son économie exige davantage la modernisation et l’importation d’engins et de tracteurs», a-t-il dit, relevant la nécessité de passer d’une agriculture traditionnelle à une agriculture reposant sur l’investissement étudié. Le Président a affirmé, dans ce cadre, que les régions du sud du pays étaient en mesure d’assurer une production similaire à celle des pays qui couvrent les besoins du monde en céréales. Grâce aux superficies disponibles, tout comme l’eau, au climat favorable et à l’investissement dans l’hydraulique, «nous sommes capables de produire jusqu’à 60 quintaux/hectare de céréales».
Relevant le faible taux de la production actuelle de céréales par hectare (23 quintaux/hectare), le président de la République a mis l’accent sur l’impératif de «réaliser un bond qualitatif en la matière, particulièrement au Sud». «Il est inadmissible de continuer à importer avec les recettes pétrolières des produits comme l’ail et d’autres produits agricoles, au moment où nous disposons de terres agricoles et de 87 barrages», a-t-il regretté.
Source: El Moudjahid.
La direction générale de l’Office National des Œuvres Universitaires (ONOU) a annoncé, hier mercredi, que les résidences universitaires rouvriront pour les étudiants à partir de ...
C’est enfin décidé, la rentrée scolaire sera effective le 22 septembre 2024. Dans la plupart des autres pays, la rentrée scolaire débute la première semaine ...
Douze entreprises algériennes participent à la 11e édition du Salon des industries alimentaires et des boissons, Foodex, qui se déroule du 16 au 19 septembre ...