Le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, Pr Kamel Sanhadji, a indiqué, hier, samedi, que la vaccination massive « constitue la seule solution » pour sortir de la crise sanitaire provoquée par la propagation de la Covid-19 notamment avec l’arrivée de la 4e vague et du variant Delta, qui porte plus de danger que l’Omicron.
« La priorité doit être donnée à la lutte contre ce variant Delta, car il constitue une véritable menace pour les populations notamment avec le faible taux de vaccination actuel. Il est plus que nécessaire de faire plus de pédagogie pour que les gens fassent le vaccin pour s’immuniser contre ces virus », a insisté le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire, dans une déclaration à la presse, en marge d’une journée scientifique sur la virologie organisée par le Syndicat des médecins algériens (SAMA) à Bouira, rapporte l’agence APS.
L’Algérie, à l’instar des autres pays du monde, vit une crise sanitaire complexe en raison de l’apparition d’autres variant de la Covid-19, comme le Delta, puis l’Omicron. Pour sortir de la crise, le Pr Sanhadji a préconisé la réglementation d’un pass sanitaire en vue d’orienter les citoyens à se faire vacciner pour atteindre un taux élevé d’immunité collective, « avant que la situation ne se complexe », a-t-il encore mis en garde.
« L’obligation de la vaccination n’est pas possible car elle touche aux libertés des citoyens, mais nous pouvons trouver une solution en mettant en place une réglementation pour un pass sanitaire afin de lutter contre la propagation du virus et de réduire les risques de mortalité ».
Dans sa communication au cours de cette journée scientifique, le Pr Sanhadji a mis l’accent sur l’efficacité de la vaccination dans la protection de la santé humaine ainsi que dans la lutte contre toute éventuelle complication due à la Covid-19. « Les vaccins sont très efficaces, car ils protègent contre tout risque de décès ou de complications sévères en cas de re-contamination », a souligné l’intervenant.
Le taux de vaccination contre la Covid-19 qui est de l’ordre de 27% en Algérie, demeure « très faible » par rapport aux menaces réelles de cette pandémie, selon le Pr Sanhadji.
Aux yeux de ce Professeur, la prise en charge du variant Omicron « peut se faire dans une deuxième étape », car, a-t-il expliqué, « cela ne constitue pas une urgence, et le virus Omicron n’est pas agressif et il permet aussi aux personnes d’obtenir une immunité naturelle ».
Par ailleurs, le Pr Sanhadji a fait savoir que les recherches scientifiques penchent actuellement sur les possibilités de trouver des vaccins à administration par voie nasale pour lutter contre les variantes virales de la Covid-19. « Ce vaccin serait le plus efficace car il prend la voie du virus, ce qui permet à la personne vaccinée de se protéger efficacement », a expliqué le président de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire.
L-I
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