« Le Maroc essaie déjà de cacher ce qui s’est passé. Il essaie d’effacer les preuves, car de cette façon, aucune accusation ne pourra être retenue », a affirmé Eduardo de Castro lors d’un entretien accordé au site espagnol « La Voz De Galicia », pointant du doigt « l’absence d’autopsies et les enterrements précipités ».
Le 24 juin au poste-frontière de Melilla, au moins 23 migrants subsahariens ont été brutalement tués par la police marocaine, qui tentait de les empêcher d’entrer dans l’enclave espagnole.
De nombreuses vidéos et images ont circulé sur les réseaux sociaux montrant des dizaines de migrants au sol, quasiment inertes. Certaines montraient également les forces de sécurité marocaines en train de tabasser des migrants.
APS.