Le président sahraoui a été reçu par Abi Buchraya Bachir, membre du secrétariat national du Front Polisario chargé de l’Europe et de l’UE, Lamine Aba Ali, représentant permanent auprès de l’UA, Ammih Ammar, représentant adjoint du Front en Europe et auprès de l’UE, et un nombre de diplomates sahraouis auprès de l’UE et des pays européens.
La République sahraouie participe pour la deuxième fois à la réunion après le sommet d’Abidjan, qui s’est tenu les 29 et 30 novembre 2017, en tant que membre fondateur de l’UA.
A cet égard, Abi Buchraya Bachir a déclaré que la présence de la République sahraouie dans un forum international de ce niveau et dans la capitale d’un important bloc international tel que l’UE, « a son importance symbolique et morale pour le peuple sahraoui et ses amis à travers le monde, ainsi que son importance politique pour confirmer que l’Etat sahraoui est une réalité irréversible national, continental et international ».
Sur le plan juridique, notamment pour ce qui est des richesses naturelles, le représentant du Front Polisario a soutenu que « la présence de la RASD à ce Sommet constitue un coup sévère assené aux projets de l’UE qui tente de contourner la souveraineté du peuple sahraoui en poursuivant la spoliation de ces richesses avec l’occupant marocain ».
Plusieurs dossiers d’intérêt commun sont inscrits à l’ordre du jour de ce Sommet, dont les moyens de renforcement du partenariat UE/UA sur les plans de la lutte contre la pandémie du covid-19 et la relance économique dans le souci de réaliser les objectifs du développement durable et les crises existantes dans le continent africain, la vague de changements inconstitutionnels que certains pays du Sahel ont connu récemment, outre les moyens d’appui de la réalisation de la stabilité, la sécurité et la paix au vu du destin commun des deux parties, d’où l’impératif pour eux de lier les ambitions de prospérité à la stabilité et la sécurité ».
Selon l’UE, le sommet constituera « une occasion unique en vue de jeter les bases d’un partenariat renouvelé et approfondi entre l’UA et l’UE, fondé sur la confiance et une compréhension claire des intérêts communs ».
La tenue du 6e sommet UE/UA intervient à un moment où le continent africain fait face à des défis économiques, sanitaires et de développement, outre la menace croissante du changement climatique.
APS.