Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie d’installation du CJS au Palais des nations, au Club des pins, M. Tebboune a indiqué que cette occasion constituait un « point de départ » pour les jeunes pour adhérer à la « novelle dynamique » que connait le pays.
L’installation de cette instance constitue « la dernière étape du processus que nous avons entamé ensemble pour honorer les engagements pris devant le peuple », a-t-il dit, rappelant que ce processus avait été amorcé « par une révision profonde de la Constitution en novembre 2020, en passant par des élections législatives, puis locales, ayant permis la mise en place d’une Assemblée populaire nationale (APN) et l’élection de nouvelles assemblées populaires communales et de wilaya (APC, APW), avec une nouvelle logique électorale d’une régularité irréprochable, loin de l’argent sale ».
Ce processus a permis également de « renouveler et d’installer les autres institutions et instances constitutionnelles, à leur tête la Cour constitutionnelle et l’Observatoire national de la société civile », a-t-il ajouté, soulignant que l’installation de ces institutions « consacre le changement profond à la tête des nouvelles instances constitutionnelles ».
Le Président Tebboune a indiqué avoir « suivi, avec satisfaction, l’ardeur des jeunes lors des récentes conférences de wilaya et communales, alors qu’ils exprimaient leur confiance quant à notre volonté d’instaurer une nouvelle vision sous-tendue par des institutions irréprochables ».
Ces institutions, a ajouté le Président Tebboune, « doivent se démarquer des pratiques ayant entravé leur fonctionnement par le passé et entamé leur crédibilité, mais aussi de celles ayant semé doute et suspicion auprès des citoyens, du fait des dérapages qui avaient déstabilisé la confiance entre les institutions nationales et terni l’image de l’Etat en général ».
APS.