Le président Tebboune avertit : toute atteinte à la stabilité du pays sera sanctionnée

Lors de son entrevue périodique avec les médias, diffusée hier soir 22 mars, sur les chaînes de télévision et de radio nationales, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a réaffirmé la détermination de l’État à sanctionner toute atteinte à la stabilité de l’Algérie, à son unité nationale et aux valeurs de la société, dénonçant l’usage abusif de la liberté d’expression pour justifier les dérives.

Le chef de l’État a insisté sur la nécessité de distinguer critique et diffamation. « La liberté d’expression ne saurait être un prétexte pour la diffamation, l’injure ou l’atteinte à la dignité des familles et des individus », a-t-il déclaré, mettant en garde contre toute tentative de nuire aux fondements de la société algérienne.

Tebboune a souligné que la critique reste un droit garanti en Algérie, mais que celle-ci ne doit pas servir à remettre en cause les traditions et la culture du pays. « La diversité de nos régions est une richesse que nous devons préserver. Toute attaque contre cette spécificité ou contre l’unité nationale est inacceptable », a-t-il averti.

Répondant aux critiques internationales sur la liberté d’expression en Algérie, le président a dénoncé des tentatives de déstabilisation du pays. « Ces attaques ne sont pas innocentes. Ceux qui s’engagent dans cette voie servent des intérêts étrangers et agissent comme une cinquième colonne », a-t-il accusé.

Enfin, sur la question de la démocratie, Tebboune a rejeté toute vision biaisée qui imposerait une opinion au détriment d’une autre. « La démocratie ne consiste pas à imposer une vérité unique sous des prétextes fallacieux. L’Algérie n’est pas un État totalitaire, comme certains tentent de le faire croire », a-t-il martelé, rappelant que le pays a ses propres spécificités qu’il convient de respecter.