L’Algérie a entamé un programme de construction d’infrastructures sportives et notamment un certain nombre de stades de dimension internationale (plus de 50.000 spectateurs). Le coût de ces stades et de leurs équipements (éclairage, sonorisation, vestiaires, les utilités, l’électronique, la sécurité…) sont faramineux et les délais de réception pas toujours respectés. Mais force est de constater que tout cet effort (financier, technique et humain) sont annihilés par le problème du… gazon ! Quel pourcentage représente le gazon dans le coût global d’un complexe ? Pour éviter de nous tromper sur les chiffres, on pourrait avancer le pourcentage de 1 à 2% (sans les équipements) du coût total du projet !
Comment donc, un élément certes capital du projet que représente le gazon, peut mettre en péril le projet lui-même qui a mobilisé les sommes les plus importantes ? Le gazon est-il de la haute technologie, un secret de fabrication non transmissible, une rareté impossible à acquérir… pour devenir un casse-tête indicible dans notre pays, ceci d’autant que le gros des projets de construction a été confié à des entreprises étrangères ? Les entreprises étrangères spécialisées dans la pose du gazon (il y en a plusieurs) ont-elles failli par rapport au cahier des charges, la formation du personnel d’entretien, les équipements, l’espèce de l’herbe, les fertilisants, l’eau… ont-ils été oubliés ? Toutes ces questions et bien d’autres, nous laissent perplexes et nous interrogent sur la nature du management retenu, depuis le début du projet jusqu’à sa réception définitive ! L’entreprise étrangère, chargée de la mise en place du gazon aurait pu être chargés de sa maintenance, pendant une ou deux années en attendant la formation des personnels algériens. Cette période de transition aurait permis un véritable transfert de technologie et de savoir faire des équipes managériales, chargées de la gestion de ces infrastructures sportives. Quel statut est réservé aux managers des infrastructures sportives et quelle formation de base (licence) est exigée pour la sélection et le recrutement de ces cadres ? Personne ne le sait ! L’importance de l’investissement, la nécessité de sa maintenance spécialisée, le nombre de manifestations sportives et artistiques et le rush des spectateurs, nécessitent des compétences avérées et ne peuvent être attribués à un simple cadre débutant et sans solides expériences. Il est donc temps de stopper le bricolage et de se pencher ardemment sur le management des méga-infrastructures sportives afin de circonscrire de ce secteur, le dicton du « géant au pied d’argile ». MG
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