Dans une allocution prononcée à l’occasion de la Journée d’études sur le SIGB, M. Faid a souligné que ce système informatisé en cours de mise en œuvre couvre les besoins de la gestion budgétaire des ministères et leurs démembrements « en mode programmes » et ceux de la gestion comptable en dépenses et en recettes.
Il permettra entre autres, a-t-il expliqué, de digitaliser et de rationaliser les processus budgétaires en accélérant le traitement des actions liées à la dépense. Il permettra aussi d’effectuer un contrôle « plus rigoureux » des budgets en simplifiant le travail des ordonnateurs, des contrôleurs financiers, des comptables ainsi que des gestionnaires métiers.
En matière de comptabilité, ce système intégré permettra d’obtenir les états financiers dans des délais courts » voire de manière instantanée », prévoit M. Bouzred, ajoutant que cela offrira à l’Etat la possibilité d’avoir une configuration financière en matière de comptabilité à l’image de l’entreprise.
De plus, a-t-il souligné, le SIGB a pour objectif d’obtenir « une meilleure gestion des finances publiques en matière de trésorerie, en évitant les aléas liés à l’exécution financière du budget ».
« En outre, ce système va assurer un certain suivi d’un point de vue économique, dans le sens où le ministère des Finances va disposer d’un ensemble d’informations fiables et rapides pour pouvoir réaliser ses analyses et tirer ses conclusions économiques », a conclu M. Bouzred.
APS.