Ce n’est pas un problème spécifique à notre économie mais bien de l’économie mondiale. En effet, tous les pays sont touchés par ce facteur qui est la conséquence directe d’un laxisme dans la gestion des deniers publics qui consiste à vouloir régler des difficultés économiques réelles par la planche à billets. Tous les économistes sérieux savent que c’est une fausse solution car temporaire et ne peut en aucun cas résoudre les déséquilibres qui existent sur les différents marchés et dans ce cadre, il n’y a pas de solution universelle applicable à tous les cas de figure !
Dans le cas de notre pays le niveau d’inflation (par les prix, par la demande et celle importée), qui est passé à « deux pieds », est largement dominé par la création monétaire sans contrepartie réelle (la production des biens et services), pour couvrir les déficits publics. Cette pratique peut se comprendre pour ou deux exercices mais en aucun cas sur le moyen et long terme. Les politiques publiques de subvention massive des produits (céréales, huiles, laits, sucres…) et des utilités (gaz, essence, électricité, eau…) sont à l’origine de cet état de fait, sans que ces subventions ne soient réservées aux populations les plus vulnérables. A cet endroit la commission installée, depuis plusieurs mois déjà, pour proposer au gouvernement des solutions acceptables, n’a toujours pas remis ses conclusions, pour tenter de réguler les marchés et résorber les déficits. La seule variable d’ajustement utilisée actuellement reste les recettes d’exportations des hydrocarbures, qui est certes favorable pour l’instant.
Ceci signifie, qu’en cas de renversement de la conjoncture énergétique sur le marché mondial, notre économie n’aura plus d’autres solutions que celles de recourir à la blanche à billets. Il est donc important d’introduire les réformes économiques nécessaires, pendant cette période favorable, pour pouvoir faire face à toutes les éventualités, dans une économie mondiale d’une extrême volatilité et incertaine.
Il n’est pas question de remettre en cause la paix sociale par des mesures monétaristes drastiques, tirées de l’abécédaire du FMI ou de la Banque mondiale et qui ont toutes abouti à des résultats catastrophes, pour les pays qui les ont mises en œuvre. Mais d’un autre côté, il est nécessaire de mener des politiques publiques capables d’anticiper les évolutions du marché mondial et de se donner les outils de réaction à des situations défavorables. La pire des situations c’est de se retrouver sans capacité d’anticipation.
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