L’universitaire, écrivain et traducteur algérien Brahim Sahraoui est décédé à l’âge de 66 ans à Sétif. Né en 1958 dans cette même ville, il enseignait à l’université d’Alger 2, notamment à la faculté des langues et littératures arabes ainsi qu’aux langues orientales. Actif dans le champ de la traduction, de la critique littéraire et de la réflexion philosophique, il laisse derrière lui un héritage intellectuel important.
Brahim Sahraoui a enrichi la littérature algérienne par ses nombreux ouvrages, traductions et critiques, publiés dans des périodiques arabes. Parmi ses travaux les plus notables figurent « Analyse du discours littéraire » et « Le récit arabe ancien, genres, fonctions et structures ». Son talent de traducteur s’est également illustré à travers la traduction en arabe de pièces de théâtre comme « Jazz » de Marcel Pagnol, parue en 2016.
Récompensé par le Prix de la traduction Ibn Khaldoun-Senghor en sciences humaines pour l’année 2016, Brahim Sahraoui a été honoré pour sa contribution à la traduction vers l’arabe de l’ouvrage collectif « Philosophies de notre temps », dirigé par Jean-François Dortier. Sa disparition laisse un vide dans le paysage intellectuel algérien, mais son héritage continuera d’inspirer les générations futures.
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