L’immensité de notre territoire national, le premier d’Afrique avec 2,38 millions de Km2, fait que l’Algérie se trouve dans l’obligation d’investir massivement dans ses infrastructures routières, ferroviaires et maritimes afin de relier toutes ses régions, d’Est en Ouest, du Sud au Nord. L’aménagement du territoire est un enjeu capital pour prendre en compte le fait qu’une immense partie au Sud est saharienne (erg et reg) et une petite bande au Nord, est constituée de Hauts-plateaux, de montagnes et de plaine. Cette configuration nous contraint à préserver au maximum la bande côtière et développer nos déserts de manière à trouver des équilibres fragiles entre les deux catégories de notre géographie. Il faut donc développer les infrastructures de transport Nord-Sud et Est-Ouest pour assurer ces équilibres et trouver les points nodaux pour assurer les liaisons obligatoires optimales entre les quatre éléments de l’équation air, terre mer, fer.
L’autoroute Est-Ouest a contribué à promouvoir le transport horizontal sur la bande côtière et la rocade des hauts-plateaux est également en train de combler ce vide par cette œuvre titanesque, reste alors de rail qui, par tranches de projets, apporte une réponse au transport tant horizontal que vertical et notamment pour le fret. Après l’investissement, le problème actuel est celui de l’exploitation optimale de ces infrastructures et c’est à ce niveau que les choses se compliquent. En effet, jusqu’à présent la réalisation de ces projets ont été confiés à des firmes étrangères tant au niveau de l’ingénierie que la réalisation (Chinoises, japonaises, portugaises, turques…) avec très peu d’entreprises locales, sauf Cosider et ses filiales et quelque entreprises de réalisation d’œuvre d’art. Il est donc temps de doter ces entreprises des moyens humains, matériels et financiers, pour qu’elles prennent la relève de nos partenaires étrangers, dans le cadre d’une stratégie à moyen et long terme. Sans cette vision nous sommes condamnés à recourir à l’expertise et à la réalisation de nos infrastructures, par des entreprises étrangères. Malheureusement dans la construction des routes l’option bitumage (importée) a été privilégiée à celle du béton, à base de ciment, que l’Algérie produit et exporte !
La réalisation du port de Cherchell ne semble pas démarrer alors qu’il est d’une importance stratégique fondamentale, tant au niveau national mais surtout au niveau international (Hub) puisqu’il concurrence directement celui excentré de Tanger. Uns fois réalisé, ce port aura pour vocation de soulager le port d’Alger mais surtout pourra être connecté aux routes et chemins de fer en direction de l’Afrique subsaharienne (essentiellement le Niger, le Mali et le Nigeria dans un premier temps.
C’est donc un enjeu stratégique que notre pays se doit de relever, pour assurer et conforter son statut de « pays pivot » dans la région, renouer avec notre profondeur stratégique qui est et demeure l’Afrique.
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