Le président Emmanuel Macron a subi un désaveu majeur dimanche 19 juin, au second tour des élections législatives en France, perdant sa majorité absolue à l’Assemblée nationale, ce qui va compliquer sa capacité à gouverner dans un scrutin également marqué par la forte poussée de l’extrême droite et de la gauche.
Si ces résultats se confirment, le président français, réélu en avril pour un second mandat, devra trouver des alliances pour mettre en oeuvre son programme de réformes dans les cinq prochaines années.
Dans un premier commentaire, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal, un proche du président, a concédé que c’était « loin de ce que l’on espérait ».
« Ce qui se dessine est une situation inédite dans la vie politique et parlementaire, qui va nous imposer de dépasser nos certitudes, nos clivages », a-t-il affirmé sur la chaîne TF1.
Selon les premières projections des instituts de sondage, la coalition Ensemble! du président, qui arrive malgré tout en tête du scrutin, obtiendrait entre 200 et 260 sièges, très loin de la majorité absolue de 289 députés (sur 577) à l’Assemblée nationale.
Pour sa part, l’alliance de gauche Nupes menée par Jean-Luc Mélenchon se situe entre 150 et 200 députés, et devient le premier groupe d’opposition à l’Assemblée, selon ces projections.
Pour la gauche unie – une première depuis des décennies -, c’est une victoire au goût amer puisqu’elle échoue à imposer une cohabitation au président Macron comme elle en affichait l’ambition.
AFP.
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