Le Secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni a ainsi assuré, depuis Laghouat, que « la direction du parti s’est entendue de tendre sa main à toutes les autres forces politiques du pays dès lors que le RND obtiendra la majorité parlementaire durant les prochaines législatives », avant de considérer que « le changement global ne peut être opéré à travers seulement la direction nationale, mais plutôt par la contribution de la base militante dans toutes le pays ».
Abordant le contenu de son programme, il a expliqué que celui-ci vise à « sortir progressivement de l’exploitation totale des richesses souterraines et de l’économie rentière et à se diriger vers une économie basée sur la richesse humaine ».
M. Zitouni a également souligné que « l’Algérie est ciblée dans son unité nationale par des organisations activant à l’étranger qui sèment la discorde à caractère ethnique et religieux », avant de noter que « les Algériens sont assez matures pour faire face à ces agissements et que les prochaines législatives constituent une opportunité pour concrétiser cet objectif en y participant massivement ».
Depuis Tipaza, le président du mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a aussi annoncé que si cette formation décroche un quota important de sièges parlementaires, elle « s’emploiera à la constitution d’une majorité présidentielle parmi les groupes parlementaires convaincus du programme du Président de la République dans l’objectif d’assurer une harmonie entre les institutions de l’Etat ».
« La cohérence des institutions de l’Etat permettra de poursuivre le même rythme d’édification de l’Algérie nouvelle en évitant, par conséquent, tout éventuel scénario fatal », a-t-il souligné, avant de convier les candidats, toutes obédiences confondues, à « collaborer » avec le mouvement El-Islah et les autres forces vives dans le pays pour faire face au boycott », exhortant les jeunes à se rendre aux urnes en vue de faire la différence par le biais de leurs voix ».
Pour sa part, la présidente du parti Tajamoue Amel El Jazaïr (TAJ), Fatima Zohra Zerouati, a souligné depuis Ain M’lila, la nécessité de « développer » cette ville d’Ain M’lila et toute la région Est du pays, rappelant que celle-ci est « une zone de transit commercial disposant de nombreuses potentialités à même d’être transformées par l’investissement en véritables mines en matière d’emploi et de richesse ».
Après avoir déploré « la réalisation de projets en l’absence du citoyen, de son représentant et de données réelles », l’intervenante a appelé à « construire les infrastructures dont le citoyen a besoin sur la base des données transmises par les représentants du peuple à l’APN et dans les Assemblées populaires communales (APC) », faisant observer que « la dynamique et l’évolution constante de la société exigent une réadaptation régulière des textes ».
De son côté, le président par intérim du parti de la Liberté et de la Justice (PLJ), Djamel Benziadi a exhorté, à partir de Mascara, les candidats de sa formation politique à « ne pas faire des promesses qu’ils ne peuvent pas honorer », avant de s’engager à ce que sa formation politique « ouvre à amender des lois et à nommer aux postes de responsabilité des gens compétents et intègres ».
Le président par intérim du PLJ a appelé également les citoyens à assumer leurs responsabilités à travers une participation massive aux prochaines législatives et à choisir des candidats intègres et compétents, tandis que le président du parti « Sawt Echaab », Lamine Osmani, a estimé depuis Guelma, que l’élection de candidas parmi les classes populaires lors des prochaines législatives est « la clé pour opérer un véritable changement et qu’elle renforcera davantage le Parlement ».
Dans ce sens, il a assuré que l' »Algérie a besoin d’une forte APN issue de la volonté du peuple », notant que « les citoyens revendiquent actuellement la justice sociale, la sécurité alimentaire, la stabilité sécuritaire et la réforme du système éducatif ».
aps