Dr Mourad GOUMIRI.
Le jeu pathétique auquel se livrent les puissances occidentales, dépendantes de l’énergie russe (pétrole et gaz), est tellement visible qu’il prête à dérision. D’un côté, elles décrètent l’embargo sur le pétrole et le gaz russe et d’un autre, elles se plaignent que la Russie ferme le robinet de gaz, durant au moins dix jours (Gas Stream I), pour raisons de « maintenance » ! Tous les experts savent que les fondamentaux en matière énergétique sont l’offre et la demande mais également les stocks. Dès lors, on ne peut détacher la fonction de stockage de cette équation mais au contraire il est fondamental de l’intégrer pour comprendre les circonvolutions du marché. En d’autres termes, les pays occidentaux sont entrain de constituer des stocks pour l’hiver prochain et ainsi échapper à une pénurie dévastatrice pour leur entreprises et les ménages, pensant que la Russie était assez stupide pour ne pas comprendre cette manœuvre évidente !
De son côté, la Russie, fournisseur traditionnel des pays européens, depuis au moins les vingt dernières années, connaît parfaitement les besoins de ses clients, durant toutes les saisons et maîtrise parfaitement leur niveau de consommation. Elle comprend dès lors parfaitement, que ces clients européens sont en train de constituer des stocks pour l’hiver prochain et non pas de couvrir leurs besoins immédiats. Cette stratégie est mise en œuvre, en attendant de trouver d’autres pays fournisseurs et de réaliser les infrastructures nécessaires à l’approvisionnement de gaz liquéfié (GNL) et notamment les stations de liquéfaction et celles de regazéification, ainsi que les capacités de transport (gazoduc et méthaniers). Il y a donc une course contre la montre que personne ne veut perdre et que tout le monde anticipe. Dès lors, la riposte russe est cinglante et consiste à assurer les capacités contractuelles d’approvisionnement, pour couvrir les besoins courants sans permettre la constitution de stocks stratégiques. Cette politique consiste donc à diminuer le débit contractuel puis à procéder à des coupures répétitives, de quelques jours, pour travaux de « maintenance[ », afin de ne pas tomber dans le piège de procès multiples, auprès de tribunaux internationaux, pour rupture unilatérale de clauses contractuelles, ce qui risque de se traduire par des condamnations à payer des indemnités exorbitantes, puisées dans les ressources financières bloquées par les banques occidentales du fait des sanctions prises.
A ce jeu de dupes, la Russie a toutes les cartes en main et va certainement continuer à réduire ses exportations de gaz de manière à interdire aux pays européens la constitution de stocks importants, tout en compensant la diminution des volumes exportés par l’augmentation substantielle des prix.
Les autorités financières comptent sur la digitalisation pour réveiller la Bourse d’Alger en facilitant les procédures d’entrée. Elles espèrent ainsi dynamiser l’activité de mobilisation des ressources financières qui inondent le marché informel. ...
La nomination d’un ministre chargé des exportations et la tenue d’un Conseil des ministres consacré aux exportations, montrent l’intérêt des autorités économiques à ce secteur ...
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...