Tous les accords sont traduits sur le terrain et actualisés de temps à autre pour favoriser la politique de réinsertion, a précisé M. Zereb au début de l’après-midi de la première journée des examens du Brevet d’enseignement moyen (BEM, session juin 2021) à l’établissement pénitentiaire d’Aïn Oussara (Djelfa).
Enumérant les départements signataires d’accords avec le ministère de la Justice en matière de réinsertion des détenus, M. Zereb a cité l’Education nationale, les Affaires religieuses et Wakfs, la Formation professionnelle, l’Enseignement supérieur, l’Agriculture et la Santé, indiquant que la politique de réinsertion n’est pas assurée par la Justice seulement, mais par l’ensemble des instances de l’Etat pour la prise en charge et la préparation des prisonniers à la libération.
Avant de les libérer, poursuit-il, les détenus ayant bénéficié de formation au sein des ateliers, sont contactés par un service extérieur relevant de la DG de l’Administration pénitentiaire en vue de les accompagner, en coordination avec des partenaires de plusieurs ministères, dans la création de leurs propres micro-entreprises ou encore dans le recrutement.
Le DG de l’Administration pénitentiaire et de réinsertion a relevé que ces efforts qui se font dans le contexte de ce qu’effectuent les agents et les cadres de l’Administration générale de l’administration pénitentiaire et de réinsertion, les qualifiant de « soldats dans l’ombre », » abondent dans la démarche de mise en œuvre de la politique tracée par l’Etat algérien, en vue de porter un intérêt aux détenus réinsérés, afin de faciliter leur intégration au sein de la société, pour qu’ils puissent, ainsi, être une frange constructive et productrice qui sert la Patrie ».
Pour ce qui est des examens officiels, le même responsable fait état de l’inscription de 4.103 détenus, dont 45 femmes, pour passer les épreuves du BEM au titre de l’année 2020-2021, répartis à travers 46 établissements pénitentiaires sur le territoire national, agrées par le ministère de l’Education nationale, comme centres d’examens.
Il a relevé, en outre, que le nombre de détenus candidats à cet examen s’est élevé, cette année, à un taux dépassant 48%, comparativement à l’année dernière.
Selon ce même responsable, l’organisation de cet examen se fait sous la supervision de l’Office national des examens et concours (ONEC) et l’encadrement d’enseignants relevant du secteur de l’Education, conformément à l’accord conclu entre le ministère de l’Education nationale et le ministère de la Justice.
Pour rappel, cette année scolaire enregistre l’inscription de 35.922 détenus qui suivent leur études dans les différents paliers, dont 28.917 inscrits dans l’enseignement à distance, 52 dans l’Enseignement supérieur et 6.953 inscrits dans les classes d’alphabétisation.
aps