Le président de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration de l’APN, Abdelkader Abdellaoui, a affirmé, lundi, que les attaques fréquentes des médias publics français ciblant la souveraineté de l’Algérie « ne relèvent nullement de la liberté d’expression».
Dans son allocution lors d’une séance de travail ayant regroupé les membres de la commission qu’il préside avec le ministre des Affaires étrangères, SabriBoukadoum et le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale et des compétences à l’étranger, Rachid Bladehane, M. Abdellaoui a affirmé que «les parlementaires algériens estiment que les attaques menées par les médias publics français ne relèvent nullement de la liberté d’expression, ni de la liberté d’opinion».
«Lorsque des cercles médiatiques publics français adhèrent à une campagne répétée et acharnée ciblant la souveraineté de notre pays, ce n’est pas uniquement au parlement, mais à tout Algérien d’exprimer son mécontentement, son indignation et son rejet » vis-à-vis de telles pratiques, a-t-il souligné.
«Les complexes liés à l’histoire peuvent aveugler certains et l’amertume de la défaite peut raviver la haine entre les peuples, cependant les crimes historiques contre l’humanité demeurent imprescriptibles, car transmis de génération en génération et les nouvelles générations de France sauront ce que leurs ancêtres avaient infligé au peuple algérien», a-t-il soutenu.
Il s’agit là «d’un autre enjeu qui a ses connaisseurs, ses conditions et ses issues qui permettront de faire éclater la vérité au grand jour, une vérité qui vient en prolongement de la lueur de la Glorieuse Révolution de Novembre», a souligné M. Abdellaoui.
A cet effet, le parlementaire a appelé «l’autre rive» à préserver «les passerelles entre les peuples » en contrôlant «certains médias tendancieux et leurs mercenaires», ajoutant «si la relation entre les peuples est émaillée de tensions, les relations entre Etats obéissent, néanmoins, à des règles politiques énoncées dans des traités et réglementations ratifiés par des instances internationales ».
Au nom des parlementaires algériens, le président de la Commission s’est adressé aux parties « qui ont essuyé des échecs dans les relations internationales actuelles », les exhortant à « chercher des issues de guerres loin de l’Algérie ».
Il a, à cet effet, évoqué « l’histoire sanguinaire de l’institution politique française et de ses généraux criminels », demandant aux instances concernées de « défendre avec force le bassin de l’Algérie et sa dignité, notamment en ce qui concerne le rapatriement des restes mortuaires de nos chouhada pour les inhumer dans leur chère patrie, par respect à la dignité humaine, la récupération des archives confisquées, la préservation des droits de nos émigrés qui représentent une passerelle humaine entre le peuple algérien et d’autres peuples ».
M.Abdellaoui a passé en revue la situation dans les régions de la Méditerranée, du Sahara et du Sahel « qui traversent une période difficile dont les retombées peuvent entrainer des changements profonds dans cet espace, au coeur duquel se trouve l’Algérie avec son poids et ses principes », ajoutant que « l’Algérie, grâce à ses principes ancrés, a réussi à barrer la route à certains ».
La séance de travail se poursuit à huis clos à l’APN entre les membres de la Commission des affaires étrangères, de la coopération et de l’émigration, le ministre des Affaires étrangères, SabriBoukadoum et le Secrétaire d’Etat chargé de la communauté nationale et des compétences à l’étranger, de M. Rachid Bladehane.
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