Dr Mourad GOUMIRI.
De toute évidence, l’acquisition par notre pays d’avions de combat sans pilote est une décision majeure. En effet, depuis son apparition dans des opérations civiles et militaires, cet instrument a révolutionné les données dans tous les pays du monde. Chaque pays a redoublé d’investissement, ces dernières années, dans la recherche développement, pour produire cet appareil aux fonctions multiples (surveillance, détection, attaque, renseignement…). En effet, même s’il ne remplace pas l’avion avec pilote, cet appareil peut remplir, un certain nombre de missions à moindre coût, qui étaient dévolues à l’aviation classique auparavant, ce qui est très rentable non seulement pour des opérations civiles (détection des incendies, météorologie, surveillance territoriale, cartographie, cadastre…) que militaires, d’où l’importance de son accession en propre ou de son achat à d’autres pays.
Tous les constructeurs aéronautiques sont entrés dans cette course et disposent maintenant d’une flotte importante, pour leur propre besoin mais également à l’exportation. La Chine n’est pas en reste mais ce qui la différencie, c’est sans aucun doute les prix pratiqués à l’exportation et une qualité qui se maintient dans l’excellence. Cette double performance fait des avions sans pilote chinois, un redoutable concurrent au niveau mondial. La Chine rivalise avec tous ses concurrents, dans un rapport qualité prix, pour l’instant inégalable, pour les besoins civils, pour ceux militaires. La Chine propose aux pays avec lesquels elle dispose d’accords militaires ces appareils, la maintenance et la formation, ce qui est de loin appréciable pour les acquéreurs.
En fait, c’est la combinaison des appareils, avec et sans pilote, qui augmente considérablement les capacités de riposte et ou d’attaque, des flottes aériennes de chaque pays, pour différentes missions. Dans le cas de notre pays, un simple regard sur son étendu et sa profondeur, nous montre la nécessité vitale de disposer d’une telle flotte opérationnelle, d’avions sans pilote. Un protocole d’accord peut être négocié avec le partenaire chinois pour produire sur place un certain nombre de pièces détachées voire des parties d’appareil, ce qui ouvre des perspectives de coopération étendues et une capacité d’intégration entre les deux pays.
Il est sans doute trop tôt pour tirer toutes les conclusion de cette acquisition mais les mois qui suivent nous informeront des tenants et des aboutissants de cet accord.
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