Les concessionnaires automobiles comptent interpeller le médiateur de la république pour prndre en charge leurs préoccupations.

Après plus d’une année de retard dans la remise des agréments d’importation des véhicules, les concessionnaires automobiles ont trouvé une nouvelle voie pour se faire entendre.
Après une longue attente, le Groupement des concessionnaires automobiles, composé de 70 opérateurs, a déposé une réclamation officielle sur la table du médiateur de la République Brahim Merad, à travers laquelle ils ont dénoncé le retard dans l’octroi des agréments, bloqués depuis plus d’une année, au niveau du comité technique relevant du ministère de l’industrie.
Cette mise en exergue de la perte de milliers de postes de travail n’est que pour rappeler au médiateur de la République, que le dossier des concessionnaires automobiles est autant générateur d’emplois que d’autres investissements bloqués qu’il s’active à libérer.
Dans leur requête , les concessionnaires relèvent qu’ils ont accueilli « avec joie et bonheur les décisions du président de le République Abdelmadjid Tebboune lors des derniers conseils des ministres, portant sur la nécessité de lever les obstacles entravant les investisseurs ». « Et le déblocage de plus de 900 projets nous encourage aujourd’hui de vous solliciter pour expliquer la situation des concessionnaires automobiles et les dépassements enregistrés sur le plan de la remise des agréments, qui a dépassé tous les délais réglementaires inscrits sur le cahier des charges, causant des pertes exorbitantes aux opérateurs économiques », appuie-t-on la requête. Précisant que « les retards accumulés dans les réponses aux dossiers, dont le délai est fixé dans le cahier de charges à 20 jours, a causé aux concessionnaires des pertes financières colossales, dépassant toutes les lignes rouges », rappelant que ces pertes sont évaluées à 1000 milliards de centimes. Les concernés ont également brossé un tableau déprimant sur la situation du marché automobile en Algérie, qui connaît « une pénurie sans précédent en voitures ». Un état de fait qui requiert, selon leur estimation, « au moins, d’autoriser l’entrée de véhicules afin de renouveler le parc automobile national qui est d’une vétusté inédite, qui pourra multiplier les accidents de la route et entraînera les pertes matérielles et humaines aux citoyens et à l’Etat». Aussi, les professionnels du secteur mettent en garde au sujet de la grave pénurie en pièces de rechange originales, « qui favorisera l’usage des pièces de contrefaçon et accélérera l’usure des véhicules ».
Réveil D’Algérie.
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