Dr Mourad GOUMIRI
Toutes les écoles privées créées dans notre pays, l’ont été de manière illégale et en marge de la réglementation en vigueur, sauf celles spécialisées (religieuses, techniques, étrangères…). Ces créations ont été, d’abord et avant tout, une réaction à la baisse considérable et continue du niveau qualitatif de l’école publique enregistrée depuis des décennies, sans que les pouvoirs publics ne prennent à bras le corps le problème, se contentant d’une politique de fuite en avant suicidaire pour plusieurs générations. Je ne traiterais pas de ce dossier, d’autres experts plus avertis l’on fait à travers plusieurs contributions et notamment mon ami A. Tessa. Cette baisse de niveau, va engendrer un phénomène réactionnel qui va se généraliser d’abord en direction des classes d’examens puis ensuite à tous les niveaux de l’enseignement primaire et secondaire. Les enseignants et les parents d’élèves (contraints et forcés) vont conclure un pacte non écrit, qui consiste à accepter, pour les derniers, de « compléter » l’enseignement prodigué dans le parc des établissements de l’éducation nationale, par des « cours particuliers », proposés par des enseignants, contre rémunérations « sonnantes et trébuchantes », fixées par eux-mêmes, dans des locaux d’accueil (garage, couloir, entrepôt, cour…) et un nombre d’élèves (de dix et plus), qui défient toutes les règles pédagogiques universelles. Ce processus souterrain, connu et toléré, par l’administration centrale (ministère) et locale (académies) n’a même pas fait l’objet de contre-mesures, comme, par exemple, l’organisation de cours complémentaires rémunérés, au sein même des établissements d’éducation, à des heures et des jours appropriés. Les pouvoirs publics se sont « débarrassés » du phénomène, le considérant comme un « acte sous-seing privé », conclu entre les enseignants et les parents d’élèves. Pendant ce temps, ce « marché parallèle » de l’enseignement public ne cesse de se développer et se trouve banalisé, comme le marché parallèle des devises ou celui des fruits et légumes… avec cette différence près, pour ce premier, c’est qu’il s’agit là de nourrir l’esprit et non le ventre ! Est-il raisonnable de laisser cette pratique se développer sans que personne ne tire la sonnette d’alarme ?
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