Dans sa dernière conférence de presse, le Président de la République a confirmé ses deux visites en Russie et en Chine, après s’être fait représenter, par son Premier ministre, au Sommet multilatéral Afrique – USA à Washington. L’invitation à une visite officielle, faite par V. Poutine, date du début de l’année et celle de Xi Jinping, s’est faite au Sommet Pays-arabes Chine, à Ryad. Ces deux rencontres au sommet revêtent une importance capitale, à la fois géopolitique, sécuritaire, politique, économique et financière. En effet, notre pays doit développer son discours de politique extérieure qui consiste à demander plus de multilatéralité dans la gestion des relations internationales et de permettre à l’Afrique d’être représentée au Conseil de sécurité de l’ONU, avec droit de véto. Il n’est pas évident, que les cinq membres actuels (USA, France, Royaume-Uni, Russie et Chine), partagent ce point de vue, même si l’Algérie y compte des pays amis.
Mettre fin à l’hégémonisme unilatéral des USA signifie clairement la remise en cause du leadership mondial des USA, issu de la deuxième guerre mondiale (Yalta) et la renaissance du mouvement des pays non-alignés, prônée par l’Algérie, va dans ce sens. Qui peut croire que ces derniers vont accepter ce deal, qui va rééquilibrer, en leur défaveur, l’ordre mondial et leurs intérêts vitaux ? Au niveau sécuritaire, si tous les pays applaudissent à la politique de lutte contre le terrorisme, la définition du concept lui-même prête à confusion, comme dans le dossier de la colonisation de la Palestine et de la lutte de ce peuple à recouvrer ses droits légitimes.
Au niveau économique et financier, la création et la consolidation du BRICS est une tentative de remettre en cause le consensus de Washington, construit sur les institutions créées en 1944, que sont la Banque mondiale, le FMI et le GATT (OMC) et les accords de Bretton-Woods, par et pour les pays occidentaux. Remettre en cause la dollarisation de l’économie mondiale et l’intervention des institutions financières et commerciales dans la régulation de l’économie mondiale, c’est encore une fois, s’attaquer frontalement aux intérêts américains et à ce que certains appellent « l’impérialisme monétaire ». Dans tous ces cas de figure, il est évident que les USA vont sonner la charge pour défendre leurs acquis et faire en sorte de perdre le moins possible de soft-power dans les relations internationales.
Dans sa visite en Russie, Le Président A. Tebboune devra user d’équilibrisme pour ne pas paraître prendre fait et cause d’une des deux parties, dans le conflit ukrainien et consolider ses alliances naturelles et historiques avec le pays avec lequel notre pays entretient des relations privilégiées et notamment en matière d’armement. Ces deux rendez-vous revêtent, dès lors, des moments historiquement forts et détermineront le futur de nos relations internationales et à ce niveau l’erreur n’est pas permise.
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