Des chefs de groupes de l’opposition syrienne sont réunis ce week-end à Doha, au Qatar, pour tirer les leçons de leurs «erreurs» passées et tenter de s’unir face au président Bachar al-Assad, dont le régime contrôle aujourd’hui les deux tiers du pays.
Affaiblie par des luttes intestines et des défaites militaires sur le terrain, l’opposition politique en exil a échoué en plus de 10 ans de guerre à unifier ses rangs pour présenter une alternative crédible au pouvoir à Damas.
Depuis le début de la guerre en 2011, les différents groupes en exil ont été soutenus par des puissances étrangères. Mais au fur et à mesure, ils ont été accusés d’être coupés des réalités et de ne pas représenter les rebelles qui combattaient l’armée syrienne.
Au premier jour samedi 05 février de cette conférence qui s’est achevé hier, dimanche, le chef de la «Coalition nationale des forces de la révolution et de l’opposition syriennes», Salem al-Moslet, a dit juger important «d’envoyer un message à tous les Syriens, d’écouter ce qu’ils ont à dire et d’établir un programme» sur cette base.
Il a argué qu’une opposition unie pourrait envoyer un «message fort» à l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, qui avait dit espérer en décembre 2021 une reprise «dans un avenir proche» des discussions à Genève entre les représentants de Damas et de l’opposition.
Le dernier round des pourparlers sous l’égide de l’ONU s’était achevé en octobre sans avancée.
La réunion doit «corriger les erreurs que nous avons faites lors du processus difficile en vue d’obtenir un Etat démocratique, libre et unifié», a indiqué de son côté, l’ancien Premier ministre syrien Riad Hijab, qui avait fait défection en 2012. Il n’a pas précisé quelles avaient été les erreurs.
Une liste de recommandations visant à «unifier» l’opposition sera rendue publique à la fin de la réunion, selon un communiqué des organisateurs.
Les pays qui appuyaient les groupes de l’opposition ont par ailleurs pris leurs distances, alors que le régime reprenait le dessus sur les rebelles et les jihadistes, avec l’aide de la Russie et l’Iran à partir de 2015.
Si les combats ont aujourd’hui baissé en intensité, le pays est en plein marasme économique, avec plus de 80% de la population vivant dans la pauvreté, selon l’ONU.
La guerre a fait près d’un demi-million de morts selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme et a déplacé des millions de personnes.
AFP.
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