L’annonce de la production de deux millions de logements en Algérie durant le nouveau mandat présidentiel de Abdelmadjid Tebboune pose le problème des capacités nationales de réalisation. En effet, construire 400 000 unités par an suppose soit des capacités suffisantes de réalisation nationales, soit d’ouvrir le marché de la réalisation de logements aux entreprises étrangères de construction, ou une combinaison optimale entre les deux possibilités.
Le logement, sous toutes ses formes (social, promotionnel…), est une revendication profonde de la population qui est un baromètre politique qui permet la stabilité et la paix sociale du pays, et il doit être compris et analysé dans ce sens.
La construction de logements nécessite d’importantes quantités d’inputs en agrégats (gravier, sable, pierres, bois, marbre, gré…) qu’il va falloir mobiliser, extraire, traiter et transporter. Les entreprises d’extraction vont donc jouer un rôle majeur pour alimenter les chantiers en temps et en heure.
En outre, la production d’acier et de ciment (en excédent), doit également suivre le rythme des entreprises de réalisation en qualité et en quantité. Il ne faut surtout pas oublier les bureaux d’études et d’architecture qui devront réaliser les plans et suivre la réalisation des projets sur le terrain.
C’est de loin le problème le plus ardu à résoudre, en termes de gestion urbanistique, d’aménagement du territoire (PDAU) et de densité de nos villes et nos villages. En effet, la pression est mise entre les terrains à vocation agricole et les besoins de la promotion immobilière. Chaque secteur ayant ses propres logiques et revendiquant des quantités de plus en plus importantes en espace rare à exploiter.
Les collectivités locales sont donc sollicitées pour mettre à la disposition des entreprises des terrains urbanisables aménagés et équipés (adduction d’eau, de gaz et d’électricité, construction de routes, de chemins et réalisation d’ouvrages d’arts).
Le rythme et la quantité du programme retenu, devront obligatoirement faire appel à l’expertise extérieure et à leur capacité de réalisation (ingénierie, capacités de mécanisation et de main-d’œuvre incluses). Le choix de ces entreprises (chinoise et turque) est donc crucial pour atteindre l’objectif fixé et l’erreur n’est pas permise dans ce volet. La diversification des partenaires doit être de règle afin de ne pas dépendre de l’un d’eux et de faire jouer la concurrence entre les postulants.
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