Dr Mourad GOUMIRI.
Ce n’est ni la première ni la dernière restructuration financière des entreprises publiques qui vient d’être annoncée par le ministre de l’industrie ! Sur un total de 51 EPE à l’arrêt, 15 EPE reprendront leurs activités, avant la fin de l’année, suite à l’adoption de plans de redressement, approuvés par le Conseil de Participation de l’Etat. Pour quelle raison les plans de redressement antérieurs, adoptés par ce même CPE, n’ont pas pu sortir ces entreprises de la situation dans laquelle elles étaient ? La réponse du ministre est pour le moins singulière puisqu’il fait porter entièrement cet échec sur « les cadres gestionnaires après confirmation de leur inaptitude à concrétiser le précédent plan de faisabilité », oubliant que ces derniers ont été désignés par ce même ministère ou les précédents ! Les plans de redressement des EPE adoptés par le CPE et la désignation des cadres gestionnaires par les ministères, ne sont pas mis en cause, seules leurs inaptitudes est relevées. Les entreprises en question, sont, entres-autres, Tonic emballage, le groupe Africaver de Jijel, l’entreprise de détergents de Sour el Ghozlane, le complexe des Pâtes alimentaires de Bouchekouf, l’unité de confection et de maintenance navale (Ecorep) de Bouharoune… qui seront dotées de crédits bancaires pour leurs projets d’investissement, à long terme et un accompagnement en crédit d’exploitation, à court terme. Toutes ces mesures ont été déjà octroyées, dans les anciens plans de redressement, sans résultats probants, ce qui signifie clairement que les mesures prises sont, pour le moins, défaillantes, faute de refuser de prendre en charge les vrais problèmes qui destructurent les entreprises tels que le sureffectif, les coûts, la concurrence, la technologie, le management… bref, tous les éléments objectifs qui structurent une entreprise et qui déterminent sa viabilité ou sa défaisance. Il est donc clair pour tout le monde que le traitement de ce dossier, nécessite une prise de décision délicate mais obligatoire qui doit se situer entre l’impact social de la décision et la viabilité de l’entreprise à moyen et long terme afin de sortir de l’impasse et la fuite en avant qui sont suivies, jusqu’à l’heure actuelle.
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