La vague de victoires, attendue par les républicains, sur le Congrès et la chambre des représentants, aux élections de mi-mandat, n’a pas eu lieu et l’on peut affirmer que le Président J. Biden a « minimisé la casse ». En effet, contrairement à ce que tout le monde pense, hors des USA, l’électeur américain est plus intéressé par ses problèmes domestiques que par la politique extérieure de son pays, lorsqu’il se rend aux urnes. Or, à cet endroit, l’inflation (autour de 8%), le pouvoir d’achat des classes moyennes (qui sont déterminantes pour élire un président), l’état de santé de l’économie américaine, préoccupent énormément, l’américain moyen, que la guerre en Ukraine ou le conflit larvé (guerre économique) avec la Chine.
C’est à cet endroit qu’il faut comprendre la capacité de résilience de l’administration Biden, à la vague républicaine escomptée aux élections de mi-mandat et du fait qu’il a pu éviter le pire, en répondant aux attentes et aux préoccupations terre à terre, des américains. Mais force est de constater, que ces élections ont montré et démontré des fissures profondes dans la société américaine encore jamais perçues auparavant. En effet, une colère profonde sourde a émergé, à l’occasion de ces élections, qui est arrivé à quasiment rejeter les résultats des élections, chacun revendiquant la victoire avant même le vote, on se croirait dans un pays du tiers-monde si on ne nous avait pas dit qu’il s’agissait bien des USA ! Certes, ces élections présidentielles préparent celles 2024, est un retour éventuel de D. Trump aux affaires, ce qui n’est pas évident, mais tout de même, remettre en cause les résultats d’un scrutin, c’est remettre en cause toute l’architecture institutionnelle d’un pays, de haut en bas. C’est donc la construction des Etats-Unis d’Amérique qui est remise en cause, en quelque sorte, ainsi que l’état de cette union, qui est par essence un état fédéral ! Il s’agit donc d’un problème existentiel et non d’une simple d’humeur passagère, lié à un malaise sociétal, qui nous révèle des états plus désunis, qu’unis, sachant que pour certains états et notamment ceux du Sud, leur propre constitution leur permet de sortir de l’Union ! Nous ne sommes pas arrivés à cette situation mais force est de constater, que sur un certain nombre de problèmes sociétaux (avortement, ségrégation raciale, émigration, climat, système de santé, possession d’arme…) la rupture est totale et inconciliable. Le dernier épisode de cette radicalité est bel et bien l’invasion violente du siège du Congrès américain, par des hordes de manifestants, « orchestrée » par D. Trump, refusant de reconnaître sa défaite et la victoire avérée, de J. Biden, dossier qui n’a pas encore révélé tous ses dessous. Lorsque l’on se targue d’être la première démocratie au monde et prétendre donner des leçons de démocratie au reste du monde, il faut avouer que ce n’est pas la meilleure façon d’agir. Pour l’instant les résultats des élections à mi-mandat n’ont pas donné lieu à des actes de violence et les recours n’ont pas encore été traité, par la justice des différents états mais il est fort possible que la situation dégénère et que la désunion s’approfondit jusqu’à un point de rupture qui fera imploser ce grand pays. Wait and see !
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