Selon les estimations de la Banque mondiale dans son «Rapport de suivi de la situation économique/redresser l’économie algérienne après la pandémie», publié récemment, les importations atteindraient 50 milliards de dollars en 2021 et les exportations hors hydrocarbures atteindraient 4,6 milliards de dollars la même année, soit «moins de 10% des importations».
Toutefois, les entreprises et les ménages ont été gravement touchés par la crise économique et, en l’absence d’un programme de réformes structurelles rapide et décisif pour relancer la croissance, les segments hors hydrocarbures de l’économie ne se redresseront que progressivement, la reprise des investissements et du crédit étant retardée, a précisé la Banque mondiale qui a indiqué que par ailleurs, une augmentation temporaire de la consommation publique soutiendra la croissance à court terme.
Du côté de la production, les rendements agricoles devraient rebondir et la levée des restrictions sanitaires liées à la COVID-19 devrait favoriser un rétablissement complet du secteur des services.
La hausse de la production et des investissements dans les hydrocarbures soutiendra la croissance, dans un contexte de rétablissement progressif des quotas de production de pétrole brut et de production soutenue de gaz naturel, alors que l’avantage tiré des contrats indexés sur les prix du pétrole devrait se maintenir à moyen terme, a expliqué le rapport de l’institution de Bretton Woods.
Le solde du compte courant devrait s’améliorer nettement en 2021 et 2022 avec le pic des exportations d’hydrocarbures, mais se détériorer ensuite. Dans le scénario de référence, les prix mondiaux des hydrocarbures restent élevés et le volume des exportations se redresse, avant de repartir à la baisse avec la reprise de la consommation intérieure.
Les efforts visant à comprimer les importations sont soutenus, mais ils sont en partie compensés par l’augmentation des importations d’intrants et d’équipements pour soutenir l’investissement, la production nationale et la reprise, et par la hausse des prix à l’importation, a précisé le même rapport.
La chute des réserves internationales devrait donc nettement ralentir en 2021 et 2022 avant de s’accélérer à nouveau, tout en restant à un niveau confortable sur la période de projection, a indiqué la Banque mondiale.
Les données de la Banque mondiale ont fait état de 10,6% du PIB en hydrocarbures et de -3,9% du PIB hors-hydrocarbures. Encore une fois, ces données montrent que c’est le secteur des hydrocarbures qui tire la croissance économique.
Algérie Eco.
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