Les participants au premier Congrès des énergies et des génies des procédés industriels (CEGPI 2022) appellent à l’implication de l’université et des centres de recherche pour le développement en Algérie de l’hydrogène vert.

Les participants au premier Congrès des énergies et des génies des procédés industriels (CEGPI 2022) ont appelé, lundi 23 mai, à Alger, à plus d’implication de l’université et des centres de recherche pour le développement en Algérie de l’hydrogène vert, un combustible fabriqué à partir d’énergies renouvelables.
Les intervenants à cet événement, organisé par l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (USTBH), ont souligné la nécessité d’associer l’université dans l’élaboration de la stratégie visant le développement de l’hydrogène vert, fabriqué à partir d’eau et d’électricité issue d’énergies renouvelables.
Ils ont aussi appelé à accélérer la mise en place de cette stratégie, en identifiant un cadre réglementaire et normatif adapté pour un meilleur développement de l’hydrogène vert en Algérie.
Intervenant à cette rencontre, le directeur de l’hydrogène et des énergies alternatives au niveau du Commissariat des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (CEREFE), Rabah Sellami, a estimé que l’association de l’université et centres de recherche dans la production de l’hydrogène vert, constitue « un élément important pour une transition énergétique réussie en Algérie ».
Il a affirmé que l’hydrogène vert constituait « un potentiel important pour assurer la sécurité énergétique de l’Algérie et occuper une place de choix dans le marché international ».
« L’hydrogène vert permet de réduire les émissions de carbone des activités économiques les plus polluantes, tout en consolidant la position des énergies renouvelables comme vecteur énergétique », a-t-il souligné.
De son côté, le représentant du Centre portugais de chimie et biotechnologie, Joas Paulo Serjo, a indiqué que l’Algérie disposait de potentialités et atouts lui permettant de se lancer dans la production de l’hydrogène vert, à travers l’implication des universitaires et chercheurs.
Pour sa part, Imene Khouri, universitaire tunisienne spécialisée en génie biologie, a présenté une communication sur la valorisation des rejets hydriques industriels.
Selon elle, les déchets industriels représentent la moitié des rejets organiques polluants de l’environnement, d’où la nécessité, dit-elle, de valoriser ces eaux usées pour leur réutilisation à d’autres fins notamment agricoles.
Mme Khouni a appelé, d’autre part, à la récupération de la matière première perdue dans les eaux industrielles, qui constitue « une richesse ».
APS.
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