Le Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO) a dénoncé énergiquement les agressions récurrentes et «quasi quotidiennes» contre les pharmaciens d’officine.
La dernière en date, une agression avec arme à feu ayant ciblé une pharmacie d’officine à Timiaouine, une commune de la wilaya de Bordj Badji Mokhtar, à l’extrême sud du pays. « Bien que le pharmacien s’en soit sorti indemne, il est toujours sous le choc et traumatisé par la fureur de l’agression », nous dira le président du SNAPO, Messaoud Belambri, que nous avons contacté hier. M. Belambri a affirmé que le pharmacien en question a été tabassé et ligoté. Une importante somme d’argent lui a été dérobée de la pharmacie située dans une zone enclavée, dépourvue de banque et de système de tiers payant. Les agresseurs ont même pris avec eux tout le matériel de la pharmacie que ce soit celui de gestion et de sécurité. Notre interlocuteur a affirmé qu’une délégation du syndicat du SNAPO s’est rendue à Timiaouine pour rassurer et soutenir leur confrère. Le SNAPO a également saisi et informé le ministère de la Santé sur cette agression et sur les agressions récurrentes qui menacent la profession et la continuité du service public, notamment dans les zones enclavées. Il dira que nous avons 4.500 pharmacies d’officine situées dans des zones isolées sur les 12.000 officines que compte la profession. Le ministère de la santé a promis de faire le nécessaire, et les autorités locales ont été saisies afin d’assurer la sécurité et de prendre en charge les doléances du pharmacien agressé. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité. En attendant les résultats de l’enquête sécuritaire et judiciaire, et l’arrestation des agresseurs, nous dira notre interlocuteur, le SNAPO réclame l’accélération de l’adoption des mécanismes et des mesures répressives contre les agresseurs avec des durcissements de la peine sachant, dit-il, que « les pharmaciens d’officines, dont 65% sont des femmes, font face souvent à des agresseurs violents et qui sont parfois armés ». Le président du SNAPO dira qu’il y a eu des lois et des dispositions en faveur des pharmaciens, mais il s’agit des pharmaciens en général notamment ceux qui exercent dans le secteur public, « mais ce que nous demandons est d’élaborer un statut particulier pour les pharmaciens d’officine avec des mesures qui garantissent la protection à la fois du pharmacien et de son officine ». Le SNAPO appelle à accélérer les mécanismes juridiques et de protection en faveur des pharmaciens d’officine, afin que ces derniers puissent accomplir leur mission de service public dans un climat serein et rassurant.
Source: Le Quotidien d’Oran.
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