Les producteurs de lait appellent à des mesures urgentes.

En dépit de la bonne volonté des pouvoirs publics et les décisions prises par le président de la république, la filière laitière tourne mal en raison de la conjoncture économique mondiale tendue qui a frappé de plein fouet plusieurs secteurs. A cela s’ajoute le poids de la bureaucratie en matière d’application des décisions et des mesures prises par les pouvoirs publics. Le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, avait donné des instructions, rappelle-t-on, pour prendre en charge l’augmentation de la marge bénéficiaire d’un dinar/litre de lait pour les usines et de 2 DA au profit des distributeurs.
Une décision salutaire, selon Bouzkrini Mourad, éleveur et gérant d’une laiterie et vice-président de la fédération lait au sein de la Confédération des industriels et patrons algériens (CIPA). Mais, dit-il, en dépit de cet engagement effectif, la laiterie continue à enregistrer des pertes avec des prix de vente bas du sachet de lait subventionné qui ne dépasse pas les 25 DA chez le détaillant. En d’autres termes, dira-t-il, «malgré la décision d’accorder 1 dinar de plus pour l’usine, nous continuons à perdre presque 4 Da dans la production». Et d’ajouter : «on a résisté jusque-là difficilement, mais aujourd’hui on n’arrive plus à gérer cette perte».
Les éleveurs réclament aujourd’hui une révision à la hausse de ces crédits avec un plafond qui atteindra les 200 à 300 millions de Da, et ce, pour permettre aux laiteries de travailler à l’aise et amortir leurs investissements et leurs charges. Notre interlocuteur conclut en affirmant que la filière laitière fait travailler 70 000 ouvriers directs et indirects, d’où la nécessité de la soutenir davantage.
Réveil D’Algérie.
Les cours du pétrole ont progressé ce jeudi 17 avril, portés par les craintes d’un resserrement de l’offre mondiale et l’espoir d’un apaisement commercial entre ...
Quand l’économie mondiale tangue, ce ne sont pas nécessairement les plus puissants qui tiennent bon, mais ceux qui savent lire les signes du temps. Un ...
Ce mercredi 16 avril, l’euro poursuit sa hausse sur le marché noir des devises à Alger. Deux semaines après l’Aïd El Fitr, la monnaie européenne ...