Dr Mourad GOUMIRI.
Construit en 1944, par les Accords de Bretton-Woods, le système monétaire et financier, a consacré le Dollar américain comme monnaie de change et de réserve, du monde entier, après qu’elle ait garanti par ses réserves en or (convertible à 35 US$ l’once d’or fin). La période de l’étalon or était née (gold exchange standard) et va perdurer jusqu’à 1971, date à laquelle, le Président Nixon met fin la convertibilité du Dollar en or ! De nos jours, le Dollar continue de régner en maître dans les relations économiques et financières internationales et la plupart des transactions se font en US$ et notamment celles de l’énergie (pétrole et gaz). Aussi, toutes les banques centrales du monde conservent une partie relative mais significative, de leurs réserves de changes en US$ et notamment les pays producteurs et exportateurs d’énergie. Cependant, pour se prémunir contre les décisions intempestives de la FED, beaucoup de pays ont soit créés des monnaies concurrentes comme l’Euro soit utilisent l’or comme monnaie de transaction ou enfin recourent au troc, pour diminuer l’impact des manipulations américaines de la valeur de leur monnaie qui a la double casquette de monnaie nationale et internationale à la fois ! Le monde est donc partagé en « zones monétaires » pas toujours strictement définies mais qui interagissent pour garantir un minimum de « souveraineté monétaire », comme le fait la Chine actuellement avec le Yuan. Mais la récente décision américaine, d’extra-territorialiser son droit national, lui a permis de sanctionner tous les pays du monde, utilisant le US$, dans leurs transactions avec des tiers, s’ils considèrent que ce pays est « délinquant » pour une raison ou pour une autre, que seule la justice américaine apprécie ! La réponse mondiale à ce nouvel « impérialisme juridique », fut d’utiliser d’autres devises pour leurs transactions ou l’or et surtout de baisser drastiquement la part l’US$ dans leurs réserves de changes de leur pays respectif. Pour tous les pays pétroliers, cette opération est très délicate, du fait que les transactions pétrolières sont libellées en US$. Il y a quelques jours, de la décision des USA et de ses Alliés, d’interdire à la Russie l’accès au système SWIFT de règlement des opérations financières, comme sanction partielle à la guerre en Ukraine, cette décision, prise le matin, fut vite rectifiée le soir, en excluant de cette décision le paiement des transactions en matière énergétique (gaz et pétrole), pour ne pas pénaliser toutes les banques et les entreprises occidentales importatrices de gaz de Russie. Il faut espérer que la Banque d’Algérie a pris en compte ce problème et qu’elle a révisé la structure de ses réserves de changes, en minimisant la part des US$ par rapport aux autres devises ou qu’elle transforme ses US$ en or, pour échapper à tous représailles, de la part des USA et de ses Alliés, au cas où, notre pays prendrait une décision politique, dans ce conflit, qui ne leur « plaise » pas, comme ce fut le cas, lors de la dernière Assemblée Générale de l’ONU, durant laquelle l’Algérie s’était abstenue de voter une résolution condamnant la Russie.
Force est de constater que depuis leurs publications dans les années soixante, les codes communaux et de wilayas ont été amendés à plusieurs reprises, pour ...
Installée officiellement pour analyser les impacts des subventions sur les ménages, les entreprises publiques et privées et les dépenses de l’État, cette « Commission » n’a jusqu’à ...
Il est loin le temps où les relations commerciales algéro-françaises dominaient le commerce extérieur de notre pays. En effet, les entreprises françaises ont toujours considéré que ...