Les évènements ont évolué de manière extrêmement rapide depuis ce mercredi, jour de l’annonce de la suspension du traité d’amitié entre l’Algérie et l’Espagne. Pris de court, Pedro Sanchez et son gouvernement tentent désespérément de rechercher une solidarité européenne, mais le pari est loin d’être gagné.
L’évolution enregistrée se distingue par deux points: celui d’abord du démenti algérien apporté à toutes les informations ayant couru jusque-là au sujet de l’entrée en vigueur du gel des activités commerciales avec Madrid puis, en second lieu, celui de la réaction démesurée, carrément inutile, de l’Union européenne.
Par la voix haut représentant, et de son vice-président exécutif, l’UE a franchi la limite de la prudence et des convenances à laquelle elle s’était astreinte jeudi, en empruntant un chemin inhabituel dans le règlement des crises comme celle qui s’est mise en place entre Alger et Madrid.
La délégation algérienne auprès de l’UE n’a d’ailleurs pas manqué de réagir rapidement sur le sujet, en regrettant qu’une telle déclaration ait pu être faite sans « consultation préalable », ni s’assurer que la suspension du traité d’amitié » n’affecte ni directement ni indirectement ses engagements contenus dans l’Accord d’association Algérie-Union européenne.
La mission algérienne auprès de l’Union européenne dément aussi la suspension des transactions courantes avec l’Espagne.
Hier, en fin de journée, c’est le ministère des Affaires étrangères qui s’est fait à son tour entendre sur la question. Le MAE qui a évoqué une décision souveraine et juge inappropriée la déclaration de l’UE car il s’agit » d’un désaccord politique de nature bilatérale avec un pays européen et n’ayant aucune incidence sur les engagements de l’Algérie à l’égard de l’Union européenne, ce qui ne nécessite par conséquence nullement le déclenchement d’une quelconque consultation européenne aux fins de réaction collective ».
Par la voie du MAE, l’Algérie rappelle que la décision de suspendre le traité algéro-espagnol d’amitié, de bon voisinage et de coopération » répond à des considérations légitimes, qui tiennent pour l’essentiel à ce que le partenaire se soit délié d’obligations et de valeurs essentielles inscrites dans ce traité, prenant ainsi la responsabilité de vider cet instrument juridique de sa substance et de mettre en cause sa pertinence dans les relations entre les deux parties audit traité.
Réveil D’Algérie.
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