Cette stratégie consiste à souffler le chaud et le froid, sur l’état des relations diplomatiques entre les deux pays. En effet, une analyse approfondie des déclarations des personnalités officielles qui ont foulé les terres de notre pays, est très significative de cette politique dite de la « carotte ou du bâton », que développe la diplomatie américaine sur notre pays. Le dernier en date, n’est rien moins que le coordinateur pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord au Conseil national de sécurité, Brett McGurk, accompagné de la secrétaire d’état adjointe pour les affaires du Proche-Orient Yael Lambert, qui a déclaré, après l’audience que lui a accordé le Président de la république, « que les relations entre les deux pays étaient fortes » ! Avant lui, c’était le secrétaire d’état, en personne, A. Blinker, en plein conflit ukrainien, qui déclarait que « dans ce conflit, il y a un agresseur et un agressé, qu’il fallait choisir son camp ! ». Cette visite a été suivie par le secrétaire au commerce ainsi que d’autres chefs d’entreprises et hommes d’affaires, qui ont souligné « l’accroissement du business, entre les deux pays… et tout cela, sous la supervision de la cheffe d’orchestre qui ordonne la partition, la très dynamique ambassadrice des USA à Alger, E. Moore Aubine, qui se félicitait de l’excellence de nos relations.
Mais cette dernière ne s’est pas empêchée de jeter un « pavé dans la mare », en déclarant, au cours d’une conférence de presse, « que les autorités politiques et militaires devaient diversifier leurs approvisionnements en matériels de guerre du pays, pour ne pas dépendre d’un seul fournisseur, en l’occurrence la Russie », constatant que le budget de la défense va passer de 9 à 10 milliards d’US$, en 2022, à 22 à 23 milliards d’US$ en 2023. Cette déclaration venait à quelques jours de la lettre envoyée par 27 sénateurs qui demandaient au département d’état, d’appliquer des sanctions dures contre l’Algérie, du fait qu’elle « enrichissait » la Russie par ses achats massifs d’armement, sans pour autant que cette requête n’aboutisse, pour l’instant ! D’autant que notre pays développe déjà une politique de diversification des sources d’approvisionnements de matériels militaires, avec d’autres pays comme, par exemple, la Chine, l’Italie et la RFA et ceci les américains le savent très bien. Enfin, les USA savent également que le Congrès américain n’acceptera jamais de livrer des armes de haute technologie à l’Algérie, en remplacement de ceux livrés par la Russie à l’Algérie, du fait de l’importance des lobbies sionistes qui dominent cette institution. Il serait naïf de croire que, dans le cadre de la politique extérieure, le Congrès et la Maison-Blanche, se contredisent sur le fond des principes, en réalité, ils sont d’accord sur l’essentiel et se partagent les tâches pour consolider les intérêts de leur pays à l’étranger.
C’est donc dans ce « jeu d’ombre chinoise » que la diplomatie américaine se développe et se consolide dans notre pays, avec une stratégie d’un « coup à droite, un coup à gauche », pour imposer son Soft-power, dans tous les dossiers des relations internationales. La volonté de notre pays d’adhérer au BRICS et celui de revivifier le mouvement des non-alignés, de manière à passer d’une gestion unilatérale à une gestion multilatérale des affaires mondiales et d’échapper de l’hégémonisme là où il se trouve, sont au cœur des tractations internationales actuelles et le conflit ukrainien n’en est que le catalyseur. La « troisième voie » sera difficile à faire admettre mais c’est la seule issue pour une refondation durable des relations internationales, de manière à rééquilibrer le rapport de force qui perdure depuis le seconde guerre mondiale.
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